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Qui pense aux malades dont les interventions ont été déprogrammées ?

Qui pense aux malades dont les interventions ont été déprogrammées ?

  Quand cette crise du covid sera terminée puisque toute pandémie a une fin (la grippe espagnole, par exemple, a fait 10 millions de morts à travers l'Europe au début du siècle dernier avant de s'estomper), on comptera les morts et les blessés, comme on dit vulgairement. 

  Sans doute ne se concentrera-t-on que sur ceux provoqués par le covid-19. Les pro-vaccin pour dire que c'est grâce au Pfizer ou au Moderna que le nombre de décès n'aura pas été finalement aussi important qu'on le redoutait ; les anti-vaccin pour clamer que le covid-19 n'était qu'un enfumage visant à imposer une dictature sanitaire. 
  Mais personne ne songera à toutes celles et tous ceux qui auront été les victimes collatérales de ce virus : les malades atteints de maladies graves dont les interventions ont été déprogrammées en urgence pour faire place aux personnes atteintes du covid. Ces centaines de personnes en Martinique, dizaine de milliers en France, centaines de milliers aux Etats-Unis et en Chine atteintes de cancers, en attente de greffes de rein ou de coeur etc... Pas besoin d'être médecin pour savoir que quand ce type d'opération est programmé autrement dit que quand une date a été retenue pour la faire, ce n'est pas par hasard ni au petit bonheur la chance. C'est parce que l'état du malade nécessite une intervention urgente. Or, comme on n'en a plus que pour le covid depuis un an et demi, ça déprogramme à tours de bras. Dans l'indifférence générale... 
 Et surtout, personne ne pointera du doigt ni ne demandera des comptes aux premiers responsables de ces déprogrammations en cascade à savoir celles et ceux à cause desquels on est passé, en Martinique par exemple, de 60 cas per semaine début juillet, à 1.000 cas dans la deuxième semaine de ce mois et maintenant, dans cette troisième semaine à 2.200 cas. Ces fêtards invétérés, ces réfractaires à la distanciation sociale, ces opposants au port du masque et ces anti-vaccin, ceux qui voient du colonialisme ou de la dictature partout (sans se demander si une gifle infligée à Poutine ou à Xi Jiping aurait valu à son auteur seulement trois mois de prison).  
 Evidemment, si vous n'avez pas un parent dont le traitement du cancer, l'opération cardiaque ou la greffe de rein a été déprogrammée, vous vous en ficherez ! 
  P.S. Qui demanda aux syndicats hospitaliers d'être un tant soit peu cohérents ? En effet, si vacciner c'est exercer une dictature sanitaire, si le vaccin n'a aucune efficacité, s'il est même dangereux à cause de l'Arn-messager, pourquoi accepter, voire mettre en oeuvre des déprogrammations d'actes médicaux urgents pour faire place aux soi-disant malades du covid ? Votre premier geste de rébellion aurait dû avoir été le refus de toute déprogrammation ! En bonne logique en tout cas...

Commentaires

Seydou Konate | 22/07/2021 - 13:18 :
Bien vu !!
Frédéric C. | 23/07/2021 - 20:28 :
Peut on mettre tous les syndicats (plus exactement toutes les directions syndicales) dans le même panier ? Dans cette période, ont-elles toutes eu la même attitude ? Autre chose : se sont-elles toutes opposées à la vaccination, et aujourd'hui au pass sanitaire ? Enfin, sur le sens de l'intérêt général, hum! comment dire? bien des syndicats sont très corporatistes, c'est-à-dire défendent AVANT TOUT les "intérêts matériels et moraux" des salariés, sans se préoccuper toujours de l'intérêt général de la population voire du pays en tant que tel. Sachant que certaines pratiquent des deals avec le patronat public ou privé : la "rébellion" est alors bien corsetée par des apparatchiks syndicaux, qui alors verrouillent tout. Et des salariés qui voulaient vraiment en découdre se retrouvent isolés, découragés, écoeurés. Ceux qui rejettent le corporatisme et voudraient qu'on intègre davantage la dimension "intérêt général' se retrouvent dans cette situation aussi. BIEN SÛR, les syndicats ne sont pas tous comme ça (ça aussi ce serait un amalgame). Mais ce sont des pratiques qui existent, qu'on ne peut nier. D'où encore une fois la nécessité d'examiner les comportements finement, en évitant l'amalgame entre tous les syndicats (amalgame induit par l'article défini "les"), De même qu'il faut éviter l'amalgame entre TOUS les "nationalistes". F.Castro, Trujillo et Duvalier se réclamaient tous du nationalisme, mais le contenu de leurs régimes politiques, leurs réalisations, furent très différentes, et ne bénéficièrent pas aux mêmes catégories sociales ; les attaques US contre le régime castriste depuis 1959 prouvent que les USA avaient une peur terrible de l'exemple cubain en Amérique Latine (même avant les relations avec l'URSS, et après l'écroulement de l'URSS). Cuba prouvait qu'autre chose était possible socialement (malgré l'embargo US, et en dépit de certaines bêtises et errements impardonnables du régime castriste). Donc l'amalgame souvent fait par les communistes via le vocable "nationaliste" est abusif. Comme tout amalgame.

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