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Quand le SNESUP se permet d'insulter la mémoire du Pr Jean Bernabé

Quand le SNESUP se permet d'insulter la mémoire du Pr Jean Bernabé

   On aura tout vu dans notre Martinique de ce début du XXIe siècle.

   En effet, on se croirait revenu aux pires heures du colonialisme arrogant des années 1950-80 quand n'importe quel bouseux du Bas-Limousin se croyait permis d'insulter les Nègres avec la protection de l'administration coloniale. Ce genre de comportement avait provoqué des émeutes (décembre 59) ou des grèves implacables (comme celle qui frappa le lycée de Trinité, qui ne portait pas encore le nom de Frantz FANON, au milieu des années 80).

   A la fin du XXe siècle toutefois et au début du siècle suivant, on assista à un léger changement : ces personnes passèrent de l'arrogance, voire du mépris au profil bas. Ou même à la flatterie. Ils avaient compris que s'ils voulaient profiter des plages et de nos températures clémentes, il fallait qu'ils trouvent un modus vivendi avec les indigènesDès lors, les incidents racistes des années précédentes (le coup pied au derrière à l'élève nègre ayant été un classique du genre comme on peut s'en rendre compte en feuilletant la presse de l'époque) se raréfièrent, voire disparurent quasiment.

   Tout allait pour le mieux donc dans cette "version absurdemment ratée du Paradis" (Aimé CESAIRE).

   Sauf que depuis peu, on assiste à un brusque retour de l'arrogance d'antan, chose que permet l'atonie générale de la société martiniquaise d'une part et le fait que les élites soient largement gangrenées par la corruption. Ce climat délétère permet ainsi à des nuls d'insulter la mémoire du Pr Jean BERNABE, eux qui n'ont jamais rien publié de leur vie, usurpant ainsi le titre d'enseignant-chercheur. Cachés derrière des officines syndicales comme le SNESUP, au lieu de publier des articles et des livres, ce pourquoi ils sont payés, ils passent le plus clair de leur temps, dans leurs bulletins syndicaux, à critiquer et à diffamer. Ainsi, selon ce syndicat, le GEREC (Groupe d'Etudes et de Recherches en Espace Créole), fondé par le Pr Jean BERNABE, qui 25 ans durant travailla à l'instauration des études créoles dans notre université, est carrément accusé d'avoir fonctionner comme "une coterie".

   Ceci est une pure diffamation, le GEREC recrutant sur la base des publications de celles et ceux qui voulaient intégrer ce groupe de recherches.

   Mais puisqu'apparemment ces nuls ne savent pas qui est le Pr Jean BERNABE, alphabétisons-le un peu : J. BERNABE a publié 83 articles scientifiques (linguistique, sociolinguistique, analyse littéraire, anthropologie etc.) et 16 livres au cours de sa carrière.

 

 

  Il a, avec l'équipe qui l'entourait au sein du GEREC (Robert DAMOISEAU, Jacques COURSIL, Raphaël CONFIANT, Elisabeth VILAYLECK, Michel DISPAGNE, Bernadette CERVINKA, Gerry L'ETANG etc.) dirigé 3 revues : ESPACE CREOLE (créolistique), MOFWAZ (didactique du créole) et TEXTES-ETUDES-DOCUMENTS (analyse littéraire).

 

 

   Et voici la preuve de la diffamation du SNESUP : les publications de différents membres du GEREC a cours des quelques 25 années d'existence de ce groupe. Il était pratiquement impossible d'intégrer ce groupe de recherches si on demeurait un fruit sec, ce qui fait qu'au moment où le Ministère de l'Enseignement Supérieur somma les groupes de recherches de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de fusionner, le GEREC termina sa trajectoire avec plus de 300 articles publiés par ses différents membres à différentes époque et 117 ouvrages. 0n ne devenait donc pas membre du GEREC par copinage (un groupe de recherches n'est pas un syndicat) ni même par affinités personnelles (ce n'est pas non plus une amicale bouliste), mais sur la seule base de la capacité du postulant à faire de la recherche et surtout à publier le résultat de ses recherches.

 

 

   Mais le pire dans tout cela est que ce sont ces mêmes médiocres qui n'ont jamais rien publié, dont les travaux tiendraient sur un timbre-poste et dont le H-INDEX est proche de zéro qui ont le culot de s'opposer à la demande de 150 universitaires antillais, guyanais, métropolitains, haïtiens, canadiens et étasuniens que la Faculté des Lettres et Sciences Humaines du campus de Schoelcher porte le nom du Pr Jean BERNABE.

   La Martinique a touché le fond. Elle ne peut donc que se relever...

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