Il y a de quoi se frotter les yeux. De stupéfaction. D'incrédulité.
En effet, selon le premier rapport de la Cour des comptes rédigé contre les pratiques mafieuses du CEREGMIA, ce dernier avait 250.000 francs (ben oui, 38.000 euros !) de factures impayées auprès de FRANCE-TELECOM entre 1998 et 2001. Au point que FRANCE-TELECOM menaça de couper toutes les lignes téléphoniques du campus de Schoelcher, chose qui obligea l'ex-UAG à trouver des fonds en catastrophe pour empêcher l'inéluctable.
250.000 francs (38.000 euros) de factures téléphoniques, même sur deux ans, ça fait un sacré paquet d'appels !
Nous avons donc sollicité l'avis d'un expert en téléphonie qui nous a répondu ceci :
"Il y a trois possibilités envisageables : soit le CEREGMIA téléphonait jour et nuit en Mongolie ou en Papouasie-Nouvelle-Guinée, mais même dans ce cas, ça n'aurait pas pu faire pareil montant ; soit il appelait la navette spatiale mais dans ce cas, il ne pouvait le faire que lorsque le satellite s'approchait d'une certaine orbite terrestre et par rapport à la localisation géographique de la Martinique, sans compter qu'il eût fallu que le CEREGMIA disposât d'un appareil téléphonique spécial pour ça ; soit, hypothèse la plus crédible, il s'est agi de fausses factures."
Ah non, nous ne sommes point d'accord avec cet expert ! FRANCE-TELECOM était une institution tout ce qu'il y avait de plus honnête et placée sous le contrôle strict de l'Etat en plus. Donc ni la troisième hypothèse ni les deux premières ne sont les bonnes.
Seul l'OLAF (ou "FBI européen") pourra nous expliquer ce mystère à côté duquel ceux de Lourdes font pâle figure...