"Et ma mo-to ...Et ma mo-to !" se trémoussaient ces représentants du peuple qui ainsi légitimaient une pratique à la fois dangereuse et suicidaire chez les jeunes motards. On ne compte plus dans les hôpitaux, les jeunes gens de moins de trente ans, parfois amochés pour le restant de leur vie.
Cette fois, la municipalité a carrément privatisé toute une partie du quartier populaire de Sainte-Thérèse pour le livrer à la racaille : 200 motards, la plupart sans casque, en train de pétarader et de cabrer pour le tournage d'un clip, au grand dam des riverains et cela pendant une après-midi entière. Cette jamaïcanisation de la société martiniquaise ne dérange pas grand monde apparemment. Sauf que notre jeunesse devrait se trouver plutôt devant des ordinateurs en train d'apprendre l'informatique, les langues étrangères, le e-commerce ou tout simplement se cultiver en écoutant les milliers de cours de tous niveaux et de toutes les disciplines qui s'y trouvent, gratuitement en plus.
Devant la levée de boucliers sur les réseaux sociaux provoquée par ce rodéo de négros semi-analphabètes, la municipalité foyalaise a rétropédalé vite fait. Normal ! Ces types-là ne votent pas (faudrait savoir lire déjà !), les riverains de Sainte-Thérèse, oui. Or, les élections municipales approchant à grands pas, il faut faire attention à ne pas braquer ces derniers. D'où un communiqué municipal déplorant que nombre de motards n'avaient pas de casque et qu'ils ont continué à pétarder dans les rues du quartier longtemps après la fin du tournage.
Sakré bann ipokrit ki zot yé !...