{{Introduction}}
La première partie de mon exposé portera sur la place des fonctions et l’usage du Créole en co-existence avec le français et l’anglais.
La deuxième partie traitera les résultats d’une enquête menée auprès des jeunes seychellois sur leur propre représentation du{{ Créole}} en tant que langue et celle de l’{{Anglais}} et du {{français}}.
En guise de conclusion, nous essaierons de dégager les pistes pour une meilleure intégration du Créole dans la société seychelloise.
{{ La place des langues dans la Constitution seychelloise}}
Selon la Constitution de 1993, les Seychelles possèdent trois langues nationales ; le créole, l’anglais et le français.
Bien que le français, l’anglais et le créole partagent toutes le statut de langue nationale dans la Constitution, chacune des langues occupe des fonctions et possède une place spécifique dans le quotidien seychellois. C’est ainsi que le créole est la langue de la communication de la masse, l’anglais, la langue de communication écrite et des instances institutionnelles comme la justice, l’administration et l’assemblée nationale et le français langue réservée à certains emplois particuliers à l’oral et à l’écrit. Il n’existe aucun texte juridique en créole ou en français.
Dans une même institution, les locuteurs ont recours à ces trois langues en fonction du type de discours.
Prenons le cas de la justice. Il est stipulé dans la Constitution de la République des Seychelles, que l’anglais est la langue de la justice mais au tribunal, les témoignages sont faits en créole mais tous les comptes rendus sont rédigés en anglais. Un autre exemple : A l’assemblée nationale, le créole est la langue de travail mais toute lecture d’article ou d’arrêté de loi ou amendement, est faite en anglais.
A ce stade il serait utile d’analyser le rôle et les fonctions du créole seselwa {{(...)}}
{ {{Marie-Reine Hoareau}} }
_ (Kolok kréol 2005)
{ { {{La totalité du document au format pdf ci-dessous :}} } }