Accueil
Aimé CESAIRE
Frantz FANON
Paulette NARDAL
René MENIL
Edouard GLISSANT
Suzanne CESAIRE
Jean BERNABE
Guy CABORT MASSON
Vincent PLACOLY
Derek WALCOTT
Price MARS
Jacques ROUMAIN
Guy TIROLIEN
Jacques-Stephen ALEXIS
Sonny RUPAIRE
Georges GRATIANT
Marie VIEUX-CHAUVET
Léon-Gontran DAMAS
Firmin ANTENOR
Edouard Jacques MAUNICK
Saint-John PERSE
Maximilien LAROCHE
Aude-Emmanuelle HOAREAU
Georges MAUVOIS
Marcel MANVILLE
Daniel HONORE
Alain ANSELIN
Jacques COURSIL

Pratiques mafieuses dans l'aviation civile en Martinique

Pratiques mafieuses dans l'aviation civile en Martinique

   Où l'on retrouve encore quelqu'un du tristement célèbre CEREGMIA ! Un doctorant de ce pseudo-groupe de recherches en économie dont les trois principaux dirigeants ont été exclus de l'Université par le CNESER (Conseil National de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche) en juillet dernier. La combine est en tout points similaire à ce que les différents rapports de la Cour des comptes ont dénoncé s'agissant des pratiques du CEREGMIA, ce qui confirme le proverbe créole selon lequel menm bet, menm pwel.

   Voici de quoi il s'agit : deux frères (dont l'un est doctorant du CEREGMIA) et un troisième qui a déjà sévi dans l'aviation régionale en Guadeloupe et en Martinique montent un Aéro-Club. Ce type de structure relève des associations de Loi 1901 et jusque-là tout va bien. On est dans le non-lucratif. Sauf que quelque temps après, les mêmes personnages créent une société d'aviation laquelle fait un prêt bancaire et achète 5 petits avions. Jusque-là, on peut toujours penser qu'il n'y a rien d'anormal, sauf que l'Aéro-Club se lance dans un projet de formation de demandeurs d'emploi. Il s'agit de former 60 jeunes pour l'obtention du brevet de pilote privé. Là, il y a un premier hic : on ne peut pas travailler avec un tel brevetOn n'en a tout simplement pas le droit. Tout ce qu'on peut faire, c'est d'embarquer gratuitement d'éventuels passagers dans ce que la loi considère comme une simple activité de loisirs.

   Deuxième hic : l'Aéro-Club fait des demandes de subventions pour mettre en œuvre ladite formation auprès de l'ex-Conseil régional à l'époque où Serge LETCHIMY en était le président et 250.000 euros lui sont accordés. Personne, aucun élu de l'ex-majorité, ne se demande à quoi bon former des demandeurs d'emploi qui ne pourront pas...travailler une fois leur diplôme en poche. Il est vrai qu'elle avait demandé au troisième larron du team de direction de l'Aéro-Club de plancher sur un projet de compagnie aérienne visant à "desservir les îles du sud".  On ignore si l'objectif final était d'arriver jusqu'à Bélem, au Brésil. Sinon les fonds européens sont également sollicités et vu la grande technicité dans ce domaine des gens du CEREGMIA, notre Aéro-Club parvient à rassembler presque 1 million d'euros.

   Troisième hic et le plus grave : la société d'aviation va louer ses avions à l'Aéro-Club pour la formation des pilotes privés. Là, on est en plein dans le conflit d'intérêt puisque les deux structures sont gérées par les mêmes personnes. Mais plus grave encore : la société d'aviation va surfacturer la location des avions à l'Aéro-Club lequel, souvenons-nous en, est financée par le Conseil régional et l'Europe. Des tarifs tout à fait exorbitants seront facturés par rapport à ce qui se pratique habituellement dans le secteur. Jusque-là, on pourrait se dire : bon, ils s'en mettent plein les poches mais au moins qu'ils forment les 60 demandeurs d'emplois. Au moins ! 

   Eh bien non ! Même pas. Malgré le presque 1 million d'euros, très vite, ils demanderont aux élèves-pilotes de payer leur formation. Ou bien ils reporteront des cours sine die, quand ils ne les annuleront pas purement et simplement. La formation va à vau-l'eau et la grogne monte chez les élèves. Certains d'entre ces derniers alertent par courrier l'aviation civile laquelle met en branle sa brigade de gendarmerie et nos trois larrons seront gardés à vue une journée entière (mardi dernier). Ce n'est que le début de l'enquête qui risque d'être longue puisque tout l'art du CEREGMIA consiste non pas à faire des recherches en économie, mais à peaufiner des systèmes de siphonnage d'une sophistication extrême de fonds régionaux et européens.

   Même la reine ELISABETH y perdrait son latin. Quant à nous, notre enquête continue. Pé ké ni pasé lanmen !...

   Ah oui, les chefs d'accusation retenus contre ces messieurs sont les suivants (on notera qu'ils ressemblent en tous points à ceux qui pèsent sur Fred CELIMENE, Kinvi LOGOSSAH et Eric CARPIN) :

 

   . Faux en écritures.

 

   . Usage de faux.

 

   . Détournements de fonds publics en bande organisée.

 

   Bravo, les gars ! Julie FREMONT vous apportera des oranges le moment venu...

Connexion utilisateur

CAPTCHA
Cette question sert à vérifier si vous êtes un visiteur humain afin d'éviter les soumissions automatisées spam.

Pages