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PPM : l'affaire Landi, après celles du Ceregmia, de la Sodem etc...

PPM : l'affaire Landi, après celles du Ceregmia, de la Sodem etc...

  Décidément, le PPM, parents, amis et alliés, ont un gros problème avec l'argent. Un très gros même ! L'affaire LANDI n'en est que le dernier en date. 

 Chacun se souvient, en effet, avec quel acharnement Serge LETCHIMY s'était employé 4 ans durant à défendre ses amis du CEREGMIA, ce groupe de recherches de l'Université des Antilles soupçonné d'avoir détourné 12 millions de fonds européens. Malheureusement pour le leader du PPM, les trois principaux chefs d'un scandale dans lequel ont trempé une trentaine de personnes tant en Martinique qu'en Guadeloupe et en Guyane, ont été révoqués à vie de la fonction publique. Ils sont toutefois "présumés innocents" la justice-sous-les cocotiers ayant préféré refiler la patate chaude à la justice-sur-les berges-de-la-Seine. Depuis, on attend que justice se fasse...
 On se souvient aussi de l'affaire de la SODEM dans laquelle des dizaines de "malheureux" avaient été dépossédés de leurs maisons pour cause d'utilité publique, cela tout le long du boulevard Maurice Bishop à Sainte-Thérèse. Il fallait, en effet, tracer les voies du futur TCSP. Dans ces cas-là, les expropriés ont droit à une indemnisation financière laquelle ne leur est jamais parvenue pour la plupart !!! Certains, déjà âgés à l'époque, sont mêmes décédés à la date d'aujourd'hui. C'étaient des gens du PPM qui présidaient à l'époque la SODEM. 
  Aujourd'hui, on a droit à l'affaire Elisabeth LANDI, ex-conseillère municipale PPM à la municipalité de Fort-de-France. Conseillère qui était en charge du "Patrimoine culturel" faut-il préciser. Celle-ci, par le biais d'une SCI, constituée avec son frère, avait racheté à la municipalité foyalaise un immeuble, rue Moreau de Jonnes, en "état d'abandon manifeste", ce qui veut dire pour lequel aucun propriétaire ne s'est manifesté. N'étant pas un site d'investigation, nous n'allons pas entrer dans les détails de la somme payée par E. LANDI ni chercher à savoir si ladite somme correspondait réellement à la valeur du bien ou pas. Nous faisons "confiance à la justice de notre pays" (interdit de rire !) pour cela. Notre interrogation est tout autre : comment est-il possible que la 2è adjointe du maire de Fort-de-France, Didier Laguerre, chargée du patrimoine en plus, ignore la loi ? Loi qui interdit à un élu d'acquérir un bien municipal. Continuons : à supposer qu'elle n'en ait pas connaissance, ce qui est possible, comment expliquer que ni le premier édile ni ses services juridiques ne la lui ont rappelée ? Comment expliquer que cette acquisition soit passée comme une lettre à la poste ?
 Il a fallu, en effet, que l'association ANTICOR et le site d'investigation BONDAMANJAK lèvent le lièvre (ou le "compère Lapin", si l'on préfère) pour que la justice soit contrainte de réagir d'où l'importance des lanceurs d'alerte qualifiés méprisamment par ceux qu'ils dérangent de "blogs privés". E. LANDI, aux dires de FRANCE-ANTILLES, aurait alors choisi la nouvelle procédure du "plaider coupable", ce qu'a démenti le lendemain son avocat lequel déclare qu'elle tient à ce que l'affaire soit traitée devant le Tribunal correctionnel afin de laver son honneur. On verra bien...
  En tout cas, dans les trois affaires évoquées plus haut (CEREGMIA, SODEM et LANDI), le PPM est mouillé ou s'est mouillé jusqu'au cou et après il aura le culot de qualifier les déboulonneurs de statues de"vandales". Or, si une partie de la jeunesse en est arrivé à de pareilles extrémités, c'est en grande partie à cause de l'incurie de ce parti qui prône l'autonomie depuis plus d'un demi--siècle et qui ne l'a jamais fait avancer d'un millimètre. D'ailleurs à ces trois affaires, il faut ajouter celle du CHLORDECONE puisqu'en 2007, la municipalité de Fort-de-France à la tête de laquelle se trouvait S. LETCHIMY avait rameuté à la hâte les revendeuses des différents marchés de la ville pour défiler dans les rues et conspuer les noms de L. BOUTRIN et R. CONFIANT, accusés, suite à la publication de leur livre Chronique d'un empoisonnement annoncé, de "vouloir ôter le pain de la bouche des marchandes en déclarant leurs légumes contaminés". Mais 14 plus tard, ne voilà-t-il pas que le même LETCHIMY est à la tête d'une commission d'enquête parlementaire sur le...chlordécone ! Ne voilà-t-il pas qu'il clame dans les médias que "Le chlordécone est un crime d'Etat !".Commission parlementaire qui, de plus, n'a aucun pouvoir puisque l'instruction est en cours et que dans le système français existe la séparation des pouvoirs et que le pouvoir politique n'est pas censé intervenir dans le fonctionnement du pouvoir judiciaire. En tant que député, LETCHIMY ne peut pas ne pas le savoir et sa commission n'a donc été qu'un coup électoraliste en vue des élections territoriales (qui furent reportées entre temps à cause du covid). 
  Entre des autonomistes qui ne font pas avancer l'autonomie d'un millimètre et des indépendantistes qui ne font pas avancer l'indépendance d'un millimètre non plus, la Martinique est mal barrée. Ce qui permet, en catimini, à la Droite assimilationniste de revenir au galop puisqu'après les dernières municipales, elle détient aujourd'hui pas moins d'une douzaine de communes sur 34 (Rivière-Salée, St-Esprit, Saint-Pierre, Macouba, Ajoupa-Bouillon, Case-Pilote, Saint- Joseph, Fond St-Denis etc.., sans même parler du bastion indépendantiste que fut Rivière-Pilote)...
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