Le mouvement des "Gilets jaunes" a pris son essor suite à une pétition lancée sur Internet par une jeune femme d'origine martiniquaise (née en France de parents martiniquais) dénommée Patricia LUDOSKY. Pétition qui demandait aux Français de se mobiliser contre la hausse du prix du gasoil décidée abruptement par le gouvernement MACRON.
Dans un premier temps, ne sachant pas de qui il s'agissait, des journalistes ont cru qu'elle était d'origine...polonaise. Dans un deuxième temps, découvrant une jolie femme noire, ils ont cru que c'était son conjoint qui était polonais ou d'origine polonaise. En effet, LUDOSKY est un patronyme polonais comme le sont LABINSKY, SOBESKY ou encore LOWENSKY lesquels sont aussi des patronymes tout ce qu'il y a de plus...martiniquais.
Comment pareille chose est-elle possible ?
L'explication est simple : en 1861, NAPOLEON III décide de conquérir le Mexique, criblé de dettes à l'égard non seulement de la France, mais aussi de l'Espagne et de l'Angleterre, et d'y installer un souverain européen. Pendant près de 6 ans (jusqu'en 1867 donc), la Martinique servira de base navale à ce qui s'est appelée "l'Expédition du Mexique" et 30.000 soldats ont transité par Fort-de-France. Parmi eux, de nombreux mercenaires polonais qui, pour certains, décidèrent carrément de déserter à une époque où la Martinique n'était pas couverte de routes comme aujourd'hui, ce qui fait qu'il était impossible de les rattraper. Ces Polonais, plutôt réfugiés dans le sud de la Martinique (notamment à Rivière-Pilote où un quartier porte même très officiellement le nom de "LOWENSKY") finirent par épouser des Martiniquaises et par se fondre petit à petit dans la population générale. Si bien que Martiniquais moyen ne sait même pas qu'il s'agit de noms polonais !
A noter que beaucoup de jeunes Martiniquais noirs firent exactement le contraire et se portèrent engagés volontaires dans l'Expédition du Mexique laquelle se termina par une défaite cinglante pour l'armée française. Revenus au pays, pour beaucoup mutilés, leur aventure donna naissance à une expression créole : "Ou ka sanm an moun ki sòti ladjè Meksik" (Vous ressemblez à quelqu'un qui revient de la guerre du Mexique). Autrement dit à un éclopé...
L'histoire de ces déserteurs polonais et des engagés martiniquais est racontée dans le roman de Raphaël CONFIANT intitulé "L'Epopée mexicaine de Romulus Bonaventure" publié au Mercure de France...