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Pourquoi il est impossible que ceux qui ont combattu le CEREGMIA soient favorables à l'éclatement de l'Université des Antilles

Pourquoi il est impossible que ceux qui ont combattu le CEREGMIA soient favorables à l'éclatement de l'Université des Antilles

   Pour une raison tout bête. Toute simple. Une raison si simple que même la personne la moins informée sur le scandale du CEREGMIA pourra la comprendre en un clin d'œil. Et du même coup se rendre compte de la vilénie de ceux qui accusent les combattants anti-CEREGMIA de vouloir scinder en deux l'Université des Antilles et créer une Université de la Martinique.

   La voici, cette raison : si jamais l'entité juridique appelée "Université des Antilles" venait à disparaître, la justice pénale ne pourrait plus condamner ceux qui sont accusés d'avoir détourné 10 millions d'euros de fonds européens. Pourquoi ? Parce que c'est l'Université des Antilles qui s'est portée partie civile et c'est elle, qui lors du futur procès, demandera réparations. Or, si la partie civile n'existe plus (si l'Université des Antilles éclate en deux), la justice ne pourra pas statuer et les gens du CEREGMIA seront sauvés.

   Comment donc imaginer un seul instant que des personnes qui ont affronté et combattu le CEREGMIA durant 5 longues années au cours desquelles elles ont été copieusement injuriées et diffamées (sur les adresses professionnelles de l'université notamment !), comment imaginer qu'elles souhaiteraient une scission de l'établissement qui aurait comme résultat premier de...sauver le CEREGMIA ? Impossible !

   Donc la conasse qui a déclaré sur la radio l'autre jour qu'elle dispose de 16 noms de personnes "proches de l'ancienne gouvernance de l'université" qui auraient réclamé au médiateur envoyé par le Ministère de l'Enseignement Supérieur la création d'une Université de la Martinique, raconte n'importe quoi. Ment sciemment plutôt ! Car ne serait-ce que pour cette seule et unique raison, faire condamner le CEREGMIA au pénal, ces personnes ne peuvent en aucun cas être favorables à une scission.

   Mais bien évidemment, elles ont aussi d'autres raisons toutes aussi valables : deux petites entités n'auraient aucun rayonnement international ; les parents de bacheliers cesseraient d'y inscrire leurs enfants ; la taille critique permettant de faire surgir des talents ne serait pas atteinte ; le nécessaire esprit d'unité caribéenne serait gravement remis en cause etc...

   Ce que le grand public doit savoir c'est que le Pôle Martinique veut c'est que son autonomie, prévue dans la loi de création de l'Université des Antilles, soit respectée. POINT A LA LIGNE...

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