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Plénière de la CTM (21 et 22 décembre 2020) : où les limites de l'odieux et de l'ignoble sont franchies

Plénière de la CTM (21 et 22 décembre 2020) : où les limites de l'odieux et de l'ignoble sont franchies
 
  Un député est quelqu'un qui a été élu pour voter les lois et qui est donc mieux placé que quiconque pour connaître lesdites lois. D'autant qu'il touche 7.000 euros par mois...
  Apparemment, ce n'est pas le cas de JP. NILOR qui, lors de la dernière plénière de la CTM a accusé le conseiller exécutif en charges des infrastructures, Daniel MARIE-SANTE, de "favoriser les multinationales au détriment des entreprises martiniquaises". Comme l'écrit Michel BRANCHI, dans "JUSTICE n° 53, dans l'article qu'on peut lire ci-après, la loi oblige de mettre les sociétés en concurrence par le biais d'appels d'offre. Que JP. NILOR ne le sache pas révèle toute la vacuité intellectuelle du personnage pourtant inventeur du formidable concept de "l'andidantité" (pourquoi pas l'andidantété pendant qu'on y est ?).
   Mais lisons ce qu'en dit Michel BRANCHI...
 
                                                                     ***
   "La dernière plénière du 22 décembre 2020 a été l'occasion d'une nouvelle étape dans l'ignoble et l'odieux. Lors de la présentation du compte-rendu des marchés publics fait en fin de séance par le conseiller exécutif en charge des infrastructures, Daniel Marie-Sainte (DMS, JP. NILOR a posé une question pour savoir qui était titulaire du marché de la RN1 à Sainte-Marie gravement endommagée par les récentes intempéries de début novembre.
   Mais il a été plus loin et a taxé MARIE-SANTE de favoriser les Multinationales en leur attribuant systématiquement des marchés de la CTM au détriment des entreprises martiniquaises. Et cela en respectant trop strictement le Code des Marchés Publics par "peur d'aller à Ducos". Il l'a accusé d'avoir attribué l'affaire de la RN1 sans appel d'offres à une multinationale et a insinué qu'il serait coupable de malversations. Il a annoncé des recours au tribunal.
   Daniel MARIE-SAINTE a répondu que les entreprises choisies étaient titulaires de marchés à bons de commandes dénommés aujourd'hui "accords-cadre". Donc cela a permis de commencer rapidement les travaux en signant un bon de commande. Il a expliqué que la commission d'appel d'offres (CAO) s'efforçait, par l'allotissement par corps d'Etat et par zones géographiques, par les règlements d'appels d'offres etc., de faciliter l'accès des PME et TPE martiniquaises à la commande publique.
   Nous avons déjà démontré dans ce journal que la commande publique était réglée par des lois qui obligent de mettre les travaux et fournitures en concurrence et que ne pas le réaliser peut entraîner une condamnation pour "favoritisme", des amendes ou de la prison pour non seulement le conseiller exécutif représentant le président du conseil exécutif, mais aussi pour ce dernier lui-même, les membres élus de la commission d'appels d'offres et les fonctionnaires ayant participé à l'étude des dossiers.
   Le député JP. NILOR devrait consacrer son énergie à faire modifier le code des marchés publics afin de permettre aux collectivités locales de donner un meilleur accès aux entreprises martiniquaises à la commande publique. Sinon il faut passer à l'article 74 et à l'autonomie.
   Cela est sans doute plus difficile et demande plus de ténacité politique que de faire de la démagogie pré-électorale en faisant croire que l'on peut, dans le cadre actuel d'inspiration néo-libérale, privilégier les entreprises locales sans risques de condamnation pénale, voire de déchéance des droits civiques. Etant membre de la CAO de la CTM où siègent des représentants de l'opposition EPMN, nous pouvons attester de la rigueur et de l'équité avec lesquelles Daniel MARIE-SAINTE qui la préside au nom du président du conseil exécutif mène ses travaux qui sont adoptés très généralement à l'unanimité.
 
                                                               Michel BRANCHI"

Commentaires

michel mirgan | 03/01/2021 - 22:01 :
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