Celui qu'on lira ci-après a retenu notre attention et nous le republions dans notre rubrique "Trouvé sur FBK"...
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Fernand C.
Péyi-a en supplétif du PPM ou... « an kout piten pou ayen » !
L’élection d’un nouveau président du Parc Naturel, membre de « Péyi-a », a défrayé la chronique ces dernières semaines. Cet épisode est surtout riche en enseignements sur la nature et la stratégie de ce parti.
On a vu se constituer un montage politique entre le Ppm, le Rdm et Péyi-a pour renverser Boutrin qui, il faut l’admettre, et quoi que l’on puisse lui reprocher, avait fait un excellent job. On voit mal ce que pourra entreprendre le nouveau président en six mois, à part jouer au coq a bel poz.
Mais qui tire le principal avantage de cette manœuvre imbécile ? Incontestablement le PPM qui, sans rien demander à personne, obtient des postes à la direction du Parc grâce à l’absence de véritable pensée stratégique des dirigeants de « Péyi-a » qui, par haine de AMJ, sont devenus les supplétifs du Ppm. L’électeur se demandera si on peut faire confiance à des gens qui, élus contre le Ppm en 2015, lui servent aujourd’hui de porteurs d’eau. Ce d’autant que le parti en question se met en permanence à la remorque de Letchimy pour tenter de dékaler la majorité actuelle de la CTM. Le Ppm utilise habilement cette coquille vide idéologiquement qui n’a pas hésité à chercher à constituer un front pour le vote d’une motion de défiance contre AMJ. Le Ppm a refusé de suivre. De même que le Rdm. Mais la preuve est faite que les dirigeants de « Péyi-a » ont bien comme projet de constituer un axe politique avec le Ppm.
Le second tour des prochaines élections territoriales, en mars 2021, verra sans aucun doute une alliance Péyi-a/Ppm, si, bien sûr, le parti très hétéroclite et immature du député du Sud, qui a de moins en moins à voir avec le patriotisme, obtient les 10% nécessaires à son maintien au second tour. On voit en effet mal le petit Brutus tropical s’allier avec le père qu’il veut tuer « by any way necessary »...quitte à se tuer lui-même, définitivement.
Autant l’élection au Parc Naturel que les élections territoriales de mars risquent d’être pour « Péyi-a » un vrai « kout piten pou ayen ».
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