La mobilisation, programmée le 10 octobre prochain à Bayonne, vise à dénoncer "les attaques subies par l’enseignement basque"
Courant août, les promoteurs de la langue basque apprenaient le refus de l’Académie de Bordeaux d’autoriser la mise en place d’une nouvelle classe immersive en langue basque. Le projet d’enseignement 100 % en euskara devait être mis en place dès la rentrée au sein de l’école maternelle publique Basté-Quieta, à Saint-Pierre-d’Irube.
La goutte d’eau qui fait déborder le vase. Et interroge sur l’avenir des 38 classes immersives (écoles publiques et privées) déjà existantes au Pays basque français. Suite à cette décision, le collectif Euskal Konfederazioa qui regroupe les associations œuvrant en faveur de l’enseignement en basque (Biga Bai, Ikas Bi, Euskal Haziak, Seaska, Euskara Geroan et Erakasleak) a décidé d’organiser une grande journée de mobilisation qui se déroulera le 10 octobre prochain à Bayonne.
Le rassemblement devrait prendre la forme d’une chaîne humaine qui se déroulera entre la maison natale de René Cassin et la sous-préfecture. La date n’a pas été cochée au hasard sur le calendrier de ces défenseurs de l’euskara. Le 10 octobre est le jour choisi par les militants du collectif Pour que vivent nos langues pour manifester leur colère à l’égard du gouvernement Macron responsable, d’après eux, "d’attaques portées contre l’enseignement des langues régionales".