Contrairement à ce qui a été dit sur "MARTINIQUE 1è", la candidature de la Martinique s'agissant de l'inscription de la Montagne Pelée et des Pitons du Carbet au Patrimoine Mondial de l'UNESCO n'a pas été "contrariée".
En effet, dans la plupart des pays, plusieurs projets se retrouvent en concurrence et c'est le gouvernement de chaque pays qui choisit in fine lequel lui semble avoir le plus de chances d'être retenu. S'agissant donc de la France, trois projets sont en lice : le Phare du Cordouan (dans l'estuaire de la Gironde) qui a déjà été candidat une première fois et qui a été recalé ; la Montagne Pelée et les Pitons du Carbet ; la Maison Carrée de Nîmes. Les promoteurs de chacun de ces trois projets font__chose tout à fait normale__du lobbying pour que ce soit leur projet qui soit choisi.
S'agissant du lobbying martiniquais, une fois n'est pas coutume, on a vu prévaloir l'intérêt supérieur du pays (notion courante en Guadeloupe et en Guyane, mais apparemment inconnue en Martinique où, par exemple, on a vu dernièrement des parlementaires sacrifier le Pôle Martinique de l'Université des Antilles pour de basses raisons politiciennes). C'est ainsi qu'une pétition de 100 personnalités martiniquaises d'horizons fort différents a été signée en faveur de la Montagne Pelée et des Pitons du Carbet : Patrick CHAMOISEAU (écrivain), Bernard HAYOT (chef d'entreprise), Victor ANICET (plasticien), Lucien JEAN-BAPTISTE (cinéaste), SAEL (chanteur), Jean-Charles BREDAS (arts culinaires), Jean-Claude WILLIAM (universitaire et ancien président de l'UAG), Dédé SAIINT-PRIX (musicien), Corinne MENCE-CASTER (universitaire et écrivain), Harry ROSELMACK (journaliste), Nicolas ANELKA (sportif) ou encore Thierry LAUZEA (chef d'entreprise).
Dans l'attente du verdict gouvernemental, voici un article évoquant la candidature du Phare du Cordouan...
Dans les années 1980, arrivée du dernier bateau sur le phare du Cordouan avant la marée.M