Tokyo2021: c'est précisément ce qui m'inquiète. Certes, en tant que haut fonctionnaire colonial, Cazelles a commis une kouyonnad tactique (du point de vue colonial) puisqu'avec son affiche "1mètre=5ananas" il s'est mis bien des Mquais à dos. Et des gens qui s'affichent anticolonialistes instrumentalisent ça sans perspectives stratégiques, en organisant ou prêtant leur aval, leur appui à des manifestations et des activités sans précautions sanitaires, comme si "tou sa sé bagay Blan'', "sa ki lé vaksinen sé kolabo òben harki", avec des amalgames extrêmement dangereux, l'ensemble aboutissant si rien n'est fait à une contamination de l'ensemble de la population. Mais ce virus n'est pas bloqué par la mélanine et la couleur de la peau, sé pa 'bagay Blan', sé zafè tout moun. Certes il existe peut-être des pistes alternatives (hygiène de vie, herbe apic...) mais dans l'urgence est-ce suffisant ? J'en doute. Car nous sommes dans l'URGENCE!! Ce virus est invisible, comme les irradiations nucléaires : on n'en empêche pas la circulation par des slogans, on ne l'isole dans des boîtes d'allumettes. AU FINAL, comme vous dîtes, ces obscurantistes auront aggravé notre dépendance à tous points de vue, y compris politique. Car, si on arrive à bloquer l'hécatombe, le Mquais moyen survivant se dira quoi? "Man-an-man! Érézman Lafwans té la oui..." On aura encore plus reculé, ce dont nous n'avions pas besoin. Et nous serons sûrement moins nombreux car la situation peut encore s'aggraver. CINQ morts par semaine, ça fait près de DEUX MILLE morts sur un an. Au fait, où y a-t-il un bon zouk ce soir ? Mais avec du monde, hein, pour qu'il y ait de l'ambiance ? Et puis un petit pique-nique le jour d'après ?