Accueil
Aimé CESAIRE
Frantz FANON
Paulette NARDAL
René MENIL
Edouard GLISSANT
Suzanne CESAIRE
Jean BERNABE
Guy CABORT MASSON
Vincent PLACOLY
Derek WALCOTT
Price MARS
Jacques ROUMAIN
Guy TIROLIEN
Jacques-Stephen ALEXIS
Sonny RUPAIRE
Georges GRATIANT
Marie VIEUX-CHAUVET
Léon-Gontran DAMAS
Firmin ANTENOR
Edouard Jacques MAUNICK
Saint-John PERSE
Maximilien LAROCHE
Aude-Emmanuelle HOAREAU
Georges MAUVOIS
Marcel MANVILLE
Daniel HONORE
Alain ANSELIN
Jacques COURSIL

Médias antillais et déontologie

Médias antillais  et déontologie

   On se demande parfois d'où sortent nos journalistes locaux ? Dans quelle école de journalisme ils et elles ont été formés (es) ? Car enfin, il suffira de lire l'article de FRANCE-ANTILLES (Guadeloupe) qui suit la présente introduction pour se rendre compte qu'on a dépassé toutes les limites de la déontologie censée régner au sein de cette profession. Déjà le site-web de GUADELOUPE 1è avait titré, il y a trois jours, "Nouvelle polémique à l'Université des Antilles : un Martiniquais recruté", article qui donnait le nom d'une candidate guadeloupéenne postulant en Guadeloupe et non recrutée. Ces journalistes ne savent apparemment pas que les délibérations d'un jury, quel qu'il soit, sont secrètes et n'ont pas à être livrées sur la place publique car cela revient à décrédibiliser ledit jury et donc à invalider (aux yeux de l'opinion publique) son ou ses choix. Pire : il s'avère que le candidat qui a été recruté est Bordelais et pas Martiniquais et qu'il n'a aucune attache d'aucune sorte avec la Martinique. Là, il ne s'agit plus seulement de violation de la déontologie, il s'agit d'un mensonge délibéré (et téléguidé) visant à rallumer les dissensions stupides entre Guadeloupéens et Martiniquais dans le but sans doute de faire éclater l'Université des Antilles.

   Quant à l'article de "FRANCE-ANTILLES", c'est du grand n'importe quoi. Depuis quand commente-t-on dans la presse les recrutements de personnels puisque ces recrutements sont faits sur concours ? Depuis quand un universitaire doit-il se justifier publiquement parce que sa "candidate préférée" n'a pas été recrutée et qu'il risque d'être soupçonné de n'avoir pas tout mis en œuvre pour que ça le soit ? Là, on est carrément en République bananière ! Faut-il rappeler à nos journalistes qu'en matière de recrutement dans la fonction publique, il n'y a que des candidats français. Il n'y a pas de candidats guadeloupéens, martiniquais, poitevins, bourguignons ou parisiens. Point à la ligne.
   Il faut arrêter un peu : on ne peut pas sans arrêt clamer sa francité ("Allez, les Bleus!") quand ça nous arrange et ne pas respecter les lois et règlements de la République Une et Indivisible quand ça ne nous arrange pas. Si l'on veut des "candidats locaux", on n'a qu'à réclamer son indépendance ou voter pour elle. Point barre.
   (Il est vrai qu'il y a une vingtaine d'années de cela un Martiniquais, nommé ARNOLIN, avait réussi à un concours sur un poste au CHU de Pointe-à-Pitre et tous les syndicats s'étaient mobilisés pour l'empêcher d'occuper le poste. Poste qu'il n'occupa pas...).

Document: 

fa971_08juil2016_f-reno_poste_mcf_sje.pdf

Connexion utilisateur

CAPTCHA
Cette question sert à vérifier si vous êtes un visiteur humain afin d'éviter les soumissions automatisées spam.