Sous un titre prometteur d’incursion dans un univers magique, c’est à une plongée dans un monde glauque et parallèle, que nous convie les lignes du livre de Corinne Mancé Caster. Comment jeunes et moins jeunes, enseignés et enseignants pourraient-ils imaginer un seul instant, que l’antre du SAVOIR dont la fière silhouette dominée par la tour, puisse abriter des reptations toutes plus surprenantes les unes que les autres. Comment dans ses conditions respecter les engagements financiers régionaux tripartites de l’Université, Comment transmettre ces valeurs d’honneur et de probité à nos jeunes étudiants. Comment léguer des figures légendaires de référents qui constituent des modèles pour nos jeunes ? Questions sans réponses…..
L’université calquée sur le modèle traditionnel français, qui était valide bien avant l’an mille en Europe, a toujours été et reste un univers d’homme où le machisme règne en maître. En conséquence, la cause de la Présidente semblait perdue d’avance. Pourtant c’était l’erreur magistrale de jugement à ne pas commettre, car l’arène du combat est sise en Hautes Terres de Marronage là où « femme debout, aux reins attachés et à tête marrée ne s’arrête qu’au but atteint».
Merci Madame la Présidente pour cette vibrante leçon de courage donnée aux femmes d’aujourd’hui, en souvenir de nos marronages : Lò Fanm té fanm, pou yé kò. Merci aussi pour le dévoilement des coulisses des rouages de ce gigantesque paquebot dans le sillage duquel, bien des modestes embarcations ont du couper les amarres pour survivre. Il ne reste plus qu’à espérer que suite à cette lecture chacun comprenne que l’outil université est au service de la formation de nos jeunes, et du peuple. Des devoirs s’imposent donc à chacun.