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MANIFESTATION DE SOUTIEN AU PEUPLE ANTILLAIS

Par Evariste Zephyrin
MANIFESTATION DE SOUTIEN AU PEUPLE ANTILLAIS

Plus de 38 000 personnes ont défilé le 21 février 2009 de la place de République à la place de Nation. Ce à l’appel de plusieurs associations et syndicats.

Le cortège s’élança à l’assaut du bitume parisien à 15 h précisément, une foule dense et bigarrée marchait à l’unisson, bonne enfant et on pouvait apercevoir en tête de cortège les drapeaux rouges de la CGT et ceux des anarchistes.

La manifestation se divisait en fraction, chacune des associations tentait de contenir ses « partisans ». Par endroits ce fut les tambours qui rythmaient la marche, plus loin, des militants soutenaient les revendications du peuple antillais, d’autres n’omettant pas de fustiger Nicolas Sarkozy et sa politique néo-libérale.

Un homme perché sur le toit d’une voiture s’égosillait en demandant le respect, l’égalité des droits et rappelant que la France c’est NOUS.

La foule débordait sur les trottoirs, les magasins n’ont pas jugé utile de baisser les rideaux. Les riverains s’étonnaient de cette présence massive de Noirs et de Blancs, quelques-uns au passage du cortège esquissaient des pas de danse, pris par l’envoûtement des tambours ka.

Certains manifestants étaient venus en famille, des mères poussaient un landau qui accueillait un, parfois deux enfants. Je vous avoue que cette situation nous inquiétait, nous nous dîmes qu’en cas de bousculade ou de ruade de la foule, cela présentait des risques pour les enfants.

Mais tout se déroula au mieux, quoique nous aperçûmes un ou deux hommes à la tempe grisonnante tirant de leurs poches des fiasques de whisky ou de rhum et s’enivrer au sus et au vu de tous. Ce n’était ni le lieu ni le moment pour ce type de comportement. Ces hommes ne se respectaient pas, ne nous respectaient pas, ils « dérespectaient » la cause qui nous réunissait.

Nous marchâmes le long du boulevard pour soutenir nos compatriotes et leurs revendications, mais surtout pour qu’il n’y ait pas de violence en Guadeloupe et en Martinique.

Nous marchâmes, nous fûmes digne !

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