Alors qu'on en est à la quatrième semaine de blocage des bureaux du Parc Naturel de Martinique par une poignée de grévistes (22 sur 149 employés) appuyés par une camarilla glauque dans laquelle se mêlent PPM, NOU PEP LA, CDMT, francs-maçons et autres, le président de cet organisme qui dépend de la CTM (Conseil Territorial de la Martinique), Louis BOUTRIN, a dû se résoudre à demander l'asile politique à la Corse. Il avait prévu de s'adresser d'abord à la Catalogne, mais Carles PUIGDEMONT, le président catalan, a eu malheureusement le temps de s'enfuir en Belgique afin d'y demander lui aussi l'asile politique.
Le président (autonomiste) du Conseil exécutif de la Corse, Gilles SIMEONI, a très volontiers accédé à la demande de son collègue, le conseiller exécutif (écologiste) martiniquais, Louis BOUTRIN qu'il a d'ailleurs accueilli en grandes pompes dans son bureau de l'Assemblée Territoriale de Corse. C'est donc drapé du drapeau corse à tête de Maure, comme on peut le voir sur la photo, que BOUTRIN a fait officiellement sa demande d'asile politique. Les deux hommes s'exprimant dans leurs dialectes respectifs, le corse et le créole, il a fallu faire appel aux services d'un interprète spécialiste de la langue des signes afin de faciliter la communication entre eux.
Toutefois quand BOUTRIN a fait savoir qu'il craignait pour sa vie à cause des rafales de graffitis d'un certain CHE GUEVARA de pacotille qui n'a pour seule kalachnikov que des bombes de peinture avec lesquelles il salit frénétiquement bâtiments publics, passerelles d'autoroutes ou simples rambardes, SIMONI n'a pu s'empêcher de sourire. En effet, dans son île, l'île de Beauté, on ne se contente pas de griffonner sur les murs comme un gamin attardé et on ne se cache pas de nuit pour incendier des grues. On affronte l'adversaire de face !
"Chi cun !" s'est exclamé un conseiller territorial qui passait dans les couloirs et avait tout entendu. Expression fleurie qui adressait au CHE GUEVARA de pacotille...