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Elections Regionales 2010

LES GOEBBELS TROPICALISES ONT REPRIS DU SERVICE

par Daniel Boukman
LES GOEBBELS TROPICALISES ONT REPRIS DU SERVICE

La campagne qui accompagna les consultations de janvier 2010 fut infestée de mensonges, calomnies et autres indignités vecteurs de troubles et de peurs tels que les enjeux politiques fondamentaux furent plongés dans une délétère confusion. A l’occasion des élections régionales en cours, les promoteurs de la confusion actionnent, de nouveau, la même machinerie.

Les Goebbels tropicalisés ont repris du service. Leur jet de venin vise toujours la même cible : Alfred Marie-Jeanne, « l’homme à abattre » (1) dont il s’agit, à l’abri d’un lâche anonymat, de salir l’image d’intégrité.

Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose, c’est le sempiternel procédé dont usent et abusent, avec hargne et haine, ces politiciens indignes et leurs affidés. Haine et hargne dont seule la psychanalyse pourrait élucider les fondements.

Agir ainsi, c’est porter atteinte grave aux règles de la morale, cette dimension, consubstantielle de toute action politique respectueuse des principes élémentaires de la démocratie

Même - et surtout- en période électorale, les candidats qui sollicitent du peuple les suffrages, doivent se donner, entre autres, comme mission de contribuer à élever le niveau de conscience de ceux dont ils revendiquent d’être les mandataires.

Le jeu pour ces Machiavel au petit pied consiste à rabaisser plus bas que terre ce niveau de conscience, mobilisés qu’ils sont à faire prendre leurs vessies pour des lanternes.

Falsifier les données des réalisations accomplies... dénaturer la portée des gestes de solidarité inter-caribéenne... passer sous silence le résultat des statistiques officielles... faire croire que l’équipe régionale sortante était, dans le domaine économique, social, éducationnel, institutionnel, dotée de pouvoirs incommensurables restés inemployées...de façon insidieuse distiller l’idée qu’il est temps que le « vieux » cède la place au « jeune » afin de sauver la Martinique du naufrage.

Il ne s’agit pas, bien entendu, de demander aux divers candidats d’être tout-le-monde-il-est beau-tout- le- monde-il-est-gentil. Le débat d’idées, étayé par l’apport d’éléments chiffrés, de documents irréfutables, est indispensable et de telles confrontations sont nécessaires. Il ne convient pas, pour les stériliser, de les qualifier de « combats de coqs ».

Par contre, ceux et celles qui en actes et en paroles font preuve de tant de vilénie, dont l’objectif est de faire, pour eux et leur confrérie, main basse sur la poule aux œufs (qu’ils croient) d’or, ces hommes et ces femmes-là et leurs chiens de garde avancent masqués sur les chemins tortueux qui mènent aux chausse-trappes du macoutisme.

Pour ma part, par mon vote, je renouvellerai ma confiance – même si parfois critique – à l’équipe « patriotes et sympathisants » dont la victoire sera la meilleure chance donnée à notre pays de progresser à pas comptés sur la route devant nous permettre – collectivement - d’assumer ces responsabilités sans lesquelles la chronique de notre mort - en tant que peuple - annoncée deviendra une effroyable réalité.

Daniel Boukman, écrivain martiniquais.

(1) Il s’agit là des termes utilisés par un journaliste lors de l’interview d’un homme politique (in France-Antilles, interview du 11 mars 2010).

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