• Le mardi 27 mars le Président Janky, ses collaborateurs les plus directs et son chauffeur local ont eu la surprise de se voir accueillir par les tambours d'un collectif Vigilance Anti Corruption, installé en barrage filtrant à l'entrée du campus. Il fallut de longues négociations pour qu'il accepte de sortir de son véhicule et de suivre à pied les étudiants du collectif qui l'invitaient à une discussion sur leurs préoccupations, notamment des menaces de mort dont certains d'entre eux avaient fait l'objet en raison de leur engagement contre le retour du “Trio du Ceregmia”, programmé – semblait-il clairement – par la gouvernance. La suite de cette rencontre a démontré qu'ils n'ont vraiment pas été entendus, même après la confirmation des sanctions du Trio par le CNESER le 11 septembre...
• Le vendredi 12 octobre le même Président rencontrait en catimini des étudiants de LSH, prétextant avoir reçu “une pétition concernant le master 'Etudes Culturelles' avec 23 signatures” et que les étudiants avaient demandé à le rencontrer. Malgré l'étonnement exprimé par Mme le Doyen (qui est également responsable du Master) et la VP du Pôle Martinique, sur le court-circuitage de leurs fonctions respectives dans cette affaire, la rencontre entre M. Janky et certains étudiants de l'UFR LSH a eu lieu dans une salle discrète de la BU – les étudiants ayant été contactés par WhatsApp pendant un cours – sans que les responsables ou les enseignants du Master aient été invités à y participer. Suite à cette rencontre, M. Janky a envoyé à Mme le Doyen de LSH un rapport hallucinant de deux pages sur sa rencontre avec les étudiants, se déclarant solidaire de leurs inquiétudes par rapport à un Master qui lui paraissait peu adapté àleurs demandes! Or ce Master avait été dûment accrédité par le MESR où le Président Janky lui-même l'avait présenté en juillet. Comprenne qui pourra.

- Les deux événements qui m'ont le plus marqué au plan international sont l'élection le 28 octobre d'un président d'extrême-droite au Brésil et l'annonce le lendemain 29 du départ d'Angela Merkel de la vie politique allemande en 2021, suite à la chute de son parti conservateur aux élections régionales en Bavière et en Hesse. Dans les deux pays, la gauche s'est fait laminer au point de ne pouvoir imaginer une quelconque forme de coalition vivable face aux forces de droite. Sans autre commentaire.

Charles Scheel