En effet, la majorité en place à la CACEM (PPM/EPMN) a, le 23 octobre dernier, carrément décidé d'interdire aux piétons le passage sur le littoral en parfaite violation de la "loi Littoral" de 1976, amplifiée en 1986, et en violation du décret d'application de 2010.
Evidemment, la presse n'avait pas été avertie de cette réunion, pourtant publique, de la CACEM !!! Comment nos chers (es) élus (es) PPM/EPMN justifient-t-il ladite décision qui est un camouflet pour toutes celles et tous ceux (en particulier l'ASSAUPAMAR) qui se battent depuis des années, comme à Sainte-Luce récemment, pour le rétablissement de la libre circulation des Martiniquais sur tout le littoral de leur pays. Car, enfin, notre île n'a pas besoin d'un deuxième Cap Est ! Ces élus (es) expliquent qu'il y a désormais une "redevance d'occupation pour les propriétaires de bateaux", chose qui les a amenés à mettre en place "un règlement de gestion des dépendances du domaine public maritime" à Port-Cohé. Règlement qui "interdit son accès aux piétons non pourvus du badge remis au propriétaire de bateau identifié comme occupant".
Comme l'écrit à juste titre le conseiller communautaire Daniel MARIE-SAINTE (du MIM) qui a voté contre cette délibération scélérate :
"La CACEM fonctionne avec l'argent des contribuables et prétend interdire à ces mêmes contribuables l'accès au littoral public !"
Mais bon, puisque les Martinikaners (dits "Békés" en créole) ont privatisé la presqu'île du Cap Est, les Nègres et Mulâtres riches, propriétaires eux aussi de bateaux, peuvent bien en faire de même à Port-Cohé, non ? C'est dans le droit fil, en tout cas, de la plantation du "Courbaril de la Réconciliation" par des hiérarques du PPM sur l'Habitation du Grand Manitou de la caste blanche au François...