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Législatives : l'immense tristesse des mafieux du CEREGMIA

Législatives : l'immense tristesse des mafieux du CEREGMIA

   Au soir du second tour des législatives, selon des sources généralement bien informées, des sanglots ont été entendus dans les chaumières (avec piscine et home-cinéma) des chefs mafieux du CEREGMIA, ce pseudo-groupe de recherches en économie qui a siphonné, selon une enquête très fouillée du site MEDIAPART (mais faut-il faire confiance aux Blancs ?) pas moins de 10 millions d'euros dans les caisses de l'université des Antilles.

   O tristesse ! O rage ! O désespoir ! comme aurait dit Maître Gimms.

   Virés de l'Université, ces joyeux drilles croyaient, en effet, avoir trouvé un sauveur en la personne de leur avocat, enfin de leur ex-avocat car ce dernier les avait lâchés en rase campagne comme des malpropres une fois que le bougre s'était rendu compte que leur situation était incurable. Or, depuis peu, ledit avocat, véritable girouette politique, avait obtenu par un tour de passe-passe digne des plus grands quimboiseurs du Morne-des-Esses et des plus éminents prestidigitateurs du Cirque d'Hiver de Paris, l'onction du Grand Chef de l'île aux fleurs fanées. Le "Gran Manjé-Kochon pou ba Fran-Mason Péyi-a" était dès lors sur les rails.

   Sauf que même si très peu d'électeurs se sont déplacés (77 électeurs sur 100 inscrits se sont rendus aux urnes dans l'île), l'onction du Grand Chef à l'avocat du CEREGMIA s'est, hélas, révélée être une extrême-onction. Le bougre n'ira pas parader dans les travées couvertes de velours rouge de l'Assemblée nationale et devra se contenter de sucettes plus modestes et de médailles de saucisson. Quant aux mafieux qui avaient espéré avoir quelqu'un qui pourrait murmurer à l'oreille d'Emmanuel MACRON afin d'adoucir leur sort, ils en sont pour leurs frais.

   Ite missa est, comme on dit en créole...

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