Mais que des journalistes accordent une telle place à ce qui n'est qu'un non-événement ainsi qu'une pure démagogie électoraliste à quelques mois des territoriales, témoigne soit de l'opportunisme soit du béni-oui-ouisme de ceux-ci. Car, enfin, soyons un brin sérieux ! Quand le maire du Prêcheur a pris son arrêté, il savait pertinemment que selon une jurisprudence constante, tous les arrêtés anti-pesticides pris par ses homologues "métropolitains" sont systématiquement cassés par la justice au motif que l'encadrement de l'utilisation des pesticides ne relève pas du champ de compétences des maires.
C'est qu'en effet, dès 2015, un peu partout à travers l'Hexagone, des maires ont pris des arrêtés anti-pesticides qui tous ont été cassés ! Or, l'actuel maire du Prêcheur entame son troisième mandat, ce qui signifie qu'il arbore l'écharpe bleu-blanc-rouge depuis au moins...13 ans, pourtant pendant tout ce temps-là, il n' a jamais jugé bon de prendre un quelconque arrêté. Curieux, non ? Curieux car il y a treize ans, voire davantage, la question du chlordécone était déjà au cœur de l'actualité martiniquaise ainsi que celle de l'épandage aérien. Il lui a donc fallu attendre de commencer un troisième mandat de maire pour se décider à imiter ses collègues "métropolitains" !!!
Arrête, Nadeau ! Tout kouyon mò Préchè !
Les élections approchent à grands pas et il faut se faire des coups de pub médiatique pour aguicher l'opinion publique et donc les électeurs, n'est-ce pas ? Cela avec la complicité de journalistes pour lesquels le mot "investigation" est aussi obscur que celui d'"intérêt général" pour un Béké ou encore de "respect des deniers publics" pour un membre de l'ex-CEREGMIA.
En tout cas bravo pour la partition pré-électorale visant, en duo avec Nilor, à satisfaire à la fois l'électeur et le déboulonneur ! C'est pas idiot du tout (quoique pas très honnête intellectuellement)...
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