Il y a quelque chose d'affligeant et pour tout dire discriminatoire dans la façon avec laquelle les médias de chez nous ont traité le passage du terrifiant cyclone IRMA et ses conséquences. Nos chers journalistes n'en ont eu que pour les cases dévastées, les bourgs inondés, les toitures envolées, les voitures noyées, les plantations saccagées, mais pas un mot sur les supermarchés des Békés qui, eux aussi, ont subi des dégâts considérables comme le montre la photo illustrant le présent article.
Les vents de 300kms/h ont, en effet, tout charroyé sur leur passage. Tout : beurre de Bretagne, riz de Chine, boites de cassoulet de France, café d'Italie, chocolat de Suisse, avocats (rabougris) d'Israël, oranges d'Espagne, vins de Californie, raisins (bourrés de pesticides) du Chili et autres oranges de Saint-Domingue. Résultat : maints Békés se retrouvent ruinés. Or, aucun plan n'est prévu par l'Etat pour pouvoir les remettre à flot lequel Etat n'en a que pour le peuple et ses toitures à réparer.
Nous demandons donc que les supermarchés soient décrétés en état d'urgence absolue et que leurs propriétaires soient indemnisés à hauteur des dégâts qu'ils ont subis. N'avaient-ils pas déjà été indemnisés par l'Etat après cette abomination que fut l'Abolition ? Menacés de ruine après que des brutes de "Neg-mawon" alliés à un Alsacien, demi-Teuton donc, aient fait chavirer leur grandipotence, ils n'ont été sauvés que par l'intervention de la République Une et Invisible.
Vivement que leurs rayonnages se remplissent à nouveau ! Péyi-a sé ta nou !...