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Le comportement quasi-suicidaire des motards et motocyclistes martiniquais

Le comportement quasi-suicidaire des motards et motocyclistes martiniquais

 La conduite automobile et motocycliste en Martinique est le reflet du malaise profond qui étreint sa société depuis des décennies..

 Anthropologues, sociologues et psychologues en ont fait une véritable tarte à la crème. Sans toutefois proposer les voies et moyens de sortir de cette situation mortifère qui s'aggrave d'année en année. Surtout chez les motocyclistes et les motards.
 Les chiffres de ce mois de septembre sont particulièrement accablants concernant ces derniers : quasiment un mort tous les trois jours. Et bien sûr des jeunes, pas des sexagénaires ou septuagénaires lesquels continuent à conduire leur voiture mais ne roulent plus à deux-roues. Il suffit d'observer la circulation automobile pour se rendre immédiatement compte que bon nombre de motards et de motocyclistes se livrent à des excès de vitesse, slaloment dangereusement entre les voitures quand ils ne cabrent pas leur engin, pratique pour le moins suicidaire.
 Souvent, il s'en faut de peu pour qu'un drame se produise. Pourtant, cela ne corrige nullement ces inconscients qui, pour beaucoup, roulent sans casque ni assurance. Le pire est qu'ils sont accompagnés de jeunes femmes, voire d'enfants, qu'ils entraînent dans leur folle dérive sous les yeux d'automobilistes médusés ou fatalistes. La diminution drastique de la circulation à cause du covid-19 avait masqué un temps ce phénomène, mais dès la fin du confinement, les choses sont reparties de plus belle.
  A société malade, comportements de malades...

Commentaires

Frédéric C. | 22/09/2020 - 08:08 :
Cela ne concerne pas que les jeunes. Combien de fois a y on vu de grands dirigeants politiques, y compris de gauche radicale anticolonialiste, faire n'importe quoi sur la route, â commencer par refuser systématiquement de mettre leur ceinture de sécurité? Confondre "Stop" avec 'Céder le passage', et ''Céder le passage" avec "Si j'ai envie"? Il faut être vigilant pour 2 ou 3 quand on prend la route en Mque et en Gpe... Et prendre une assurance vie si on a de la famille (et les moyens !)... Pour arrêter ça il faudrait sûrement renforcer la répression routière. Avec des flics en quantité, et surtout refusant tout passe droit pour les copains ! Ça va être une sacrée contradiction pour les anticolonialistes....
Michel P. | 22/09/2020 - 08:44 :
1) Pendant longtemps, les limitations de vitesse ont été ignorées. La rocade de FdF est limitée à 60. Un copain qui jadis avait essayé d'y rouler à cette vitesse, racontait les concerts de klaxon et les injures qu'il s'était attirés. Avec les radars, les choses se sont améliorées. On peut rouler à 60 sur la rocade, sans provoquer de réactions hostiles. Malheureusement, la plupart des radars ont été saccagés et ne sont pas remplacés. 2) La ceinture de sécurité a commencé par être refusée au prétexte qu'il fait chaud. Elle est aujourd'hui largement mise. 3) On peut même voir certains automobilistes faire usage de leurs clignotants, mais c'est encore rare : informer les autres de ses intentions est un signe de respect qu'on méprise. 4) Les statistiques nationales (françaises) indiquent que 40% des accidents mortels à moto n'impliquent pas d'autres véhicules : le motard s'est tué lui-même. 5) A Fdf, on peut voir la nuit, des motards sans casque, sans lumière, emprunter à toute vitesse des rues à contre sens. C'est l'appropriation d'un territoire. Le motard s'estime chez lui, il n'a pas à respecter le code de la route. Et personne ne dit rien.
michel mirgan | 22/09/2020 - 19:37 :
Pourquoi "quasi" ?
Michel P. | 23/09/2020 - 13:54 :
En général, la perception du danger est moindre chez les jeunes. Pour un jeune, la mort est une perpective lointaine. Leurs comportements à risque traduisent un sentiment d'invincibilité, davantage qu'une intention de se suicider. D'où sans doute le "quasi".

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