La semaine dernière s’est tenu le congrès du PPM (Parti Progressiste Martiniquais) dans la ville du Marin (sud de la Martinique). Parmi les 400 personnes présentes ont a pu noter (cf. photo) la présence de Fred Célimène et Hector Elisabeth, membres éminents du CEREGMIA.
Pourtant, le PPM par la voix de certains de ses élus n’avait cessé de clamer qu’il n’avait rien à voir avec ces personnes, accusant même de mensonge ou de manipulation la présidente de l’Université et son proche entourage.
On est donc en droit de s’étonner que le parti fondé par Aimé Césaire puisse accueillir à bras ouverts des personnes qui n’ont seulement sont sous le coup de 4 rapports accablants (2 de la Cour des comptes, 1 du Sénat et 1 de l’IGAENER), mais à propos desquels le Conseil d’Etat, la plus haute institution juridique française, a écrit, début septembre, qu’elles « déshonoraient la fonction d’universitaire ». Conseil d’Etat qui a rejeté leur requête visant à annuler la suspension prise à l’encontre des deux principaux dirigeants du CEREGMIA (F. Célimène et K. Logossah), qui a confirmé l’interdiction qui leur est faite de mettre les pieds sur le campus de Schoelcher et qui les a condamné à 3.000 euros d’amende chacun pour procédure abusive.
La semaine dernière, le CNESER a, lui, confirmé le dépaysement de l’affaire du CEREGMIA devant le conseil de discipline de l’Université Toulouse 1 Capitole. Espérons que ce conseil se tiendra au plus vite afin que la sérénité revienne définitivement au sein de l’Université !
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