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Lauréat du Prix Carbet 2017 : Kei Miller (Jamaïque), « By the rivers of Babylon »

Lauréat du Prix Carbet 2017 : Kei Miller (Jamaïque), « By the rivers of Babylon »

Le lauréat de l'édition 2017 a été désigné en Martinique le 2 décembre : l'écrivain jamaïcain Kei Miller, pour « By the rivers of Babylon », paru dans sa traduction française chez Zulma en 2017.

C'est certainement l'un des écrivains majeurs de la jeune génération littéraire jamaïcaine que couronne aujourd'hui le Prix Carbet de la Caraïbe et du Tout-Monde. Son éditeur français (Éditions Zulma, « Littératures du monde entier ») le présente ainsi : « Romancier et poète, Kei Miller est né en 1978 à Kingston, en Jamaïque, où il a grandi. Il vit au Royaume-Uni. Depuis L’authentique Pearline Portious, il poursuit une œuvre romanesque aussi éclatante qu’envoûtante sur notre manière de penser et dire le monde. Son troisième roman, By the rivers of Babylon (paru chez Zulma le 7 septembre 2017), a été récompensé par l’OCM Bocas Prize for Caribbean Literature en 2017. » Particulièrement remarqué pour L'authentique Pearline Portious (paru dans sa traduction française par Nathalie Carré chez Zulma en 2016), Kei Miller repose par son œuvre, les problématiques liées à la vision de l'identité caribéenne, telle qu'elle est perçue dans et par le monde. Avec notamment ce premier roman traduit en français en 2016, on retrouve ainsi l'un des thèmes cruciaux choisis par la littérature caribéenne pour dire à la fois les altérations de cette identité, et la difficulté de l'appréhender par un regard de pure extériorité : le thème de la folie (tant étudié par Édouard Glissant avec notamment son personnage de Marie Celat, mais aussi par d'autres écrivains, comme le dramaturge Julius Amédé Laou). Son second romand traduit en français, By the rivers of Babylon, réexpose en un regard endogène et un style percutant, toute la spécificité de l'histoire et de l'identité de la Jamaïque, en se focalisant notamment sur la volonté de restituer ce que furent réellement le Bedwardisme et la religion rastafari. Une restitution qui est aussi une reprise en charge de l'histoire par la littérature, dans la grande tradition de ce qui fonde la littérature caribéenne.

Dossier complet sur Kei Miller sur le site de l'ITM. 

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