Ils étaient moins de 50 (cinquante députés) à l'Assemblée nationale, ce jeudi 13 janvier, pour examiner une prétendue Loi sur la Protection et la Promotion des langues régionales. Si celle-ci a bien été votée, il faut savoir qu'elle n'est un koko flo, une coquille vide, après avoir été littéralement désossée lors de son passage devant la Commission des Affaires Culturelles de l'Assemblée.
La loi reconnaît que ces langues font partie__interdit de rire !__du "patrimoine de la France". Comme la pétanque (prononcez "pétinnque") marseillaise (merci de prononcer le "e" final), le foie gras aquitain ou le biniou armoricain sans doute. Ensuite, elle avalise la signalétique bilingue sur les panneaux routiers. Wouaaw ! Quel progrès ! Sauf qu'aux Antilles, en Corse et en Bretagne, ça fait deux décennies déjà que dans certaines communes et villes, les noms des quartiers s'affichent en français et en créole, en corse ou en breton.
Sinon, cette loi scélérate efface tout ce qui a trait à l'enseignement de ces langues à l'école ou quasiment. Elles ne figurent plus dans l'horaire normal et sont de plus, réduites à la portion congrue. Plus du tout question d'enseignement immersif, par exemple, seule chose pourtant qui peut permettre de revitaliser celles qui sont le plus en danger.
Hé ho ! SERVA, fè on biten ban nou, boug ! Voyé on whatzap ba zanmi a'w MACRON pou di'y i ka foutépanmal dè lang an nou !...