Accueil
Aimé CESAIRE
Frantz FANON
Paulette NARDAL
René MENIL
Edouard GLISSANT
Suzanne CESAIRE
Jean BERNABE
Guy CABORT MASSON
Vincent PLACOLY
Derek WALCOTT
Price MARS
Jacques ROUMAIN
Guy TIROLIEN
Jacques-Stephen ALEXIS
Sonny RUPAIRE
Georges GRATIANT
Marie VIEUX-CHAUVET
Léon-Gontran DAMAS
Firmin ANTENOR
Edouard Jacques MAUNICK
Saint-John PERSE
Maximilien LAROCHE
Aude-Emmanuelle HOAREAU
Georges MAUVOIS
Marcel MANVILLE
Daniel HONORE
Alain ANSELIN
Jacques COURSIL

L’AFFAIRE OKOUNA CONTRE PÉTRO

L’AFFAIRE OKOUNA CONTRE PÉTRO

Le 07 décembre 2010, ce que nous allons désormais appeler "l’affaire Okouna/Pétro" a connu sa deuxième audience au Tribunal correctionnel de Pointe-Noire. Cette fois-ci, tous les protagonistes de l’affaire étaient présents avec leurs conseils.

Nos enquêteurs au tribunal correctionnel de Pointe-Noire ont noté la présence de l’ancien Bâtonnier National Maître Jean PÉTRO et de ses Avocats, ainsi que la présence de Monsieur Christian OKOUNA et de ses avocats.

Le rang des Avocats de Maître Jean PÉTRO s’était agrandi de deux autres Avocats, et pas des moindres ! Il ne s’agit que ni plus, ni moins que de deux anciens Bâtonniers de Pointe-Noire, Maître Gilles PÉNA PITRA et Maître Claude COELO qui s’était ajouté à l’équipe que formait déjà Maîtres Dieudonné MISSIÉ et Marcel GOMA

L’équipe des avocats de Monsieur Christian OKOUNA s’était aussi étoffé ; le plaignant était accompagné de ses trois Avocats Maître Jean Louis LABARRE, Maître Lionel KALINA MENGA et Maître Armand GALIBA ancien Bâtonnier du barreau de Brazzaville.

Nos enquêteurs ont remarqué également la présence des parents de Monsieur Christian OKOUNA. Du côté de Maitre Jean PETRO, ils ont relevé la tranquillité et la sérénité alors que dans l’équipe OKOUNA, ils ont noté de la fébrilité, de l’arrogance et beaucoup d’agressivité.

L’audience s’est ouverte par la vérification des présences. Ensuite, le Président a rappelé les faits importants de l’audience du 16 Novembre 2010.

Le Président est revenu sur le fait qu’à l’audience du 16 Novembre 2010, intervenant dans l’intérêt du Conseil du Barreau de Pointe-Noire pour la défense de la Profession d’Avocat, le Bâtonnier Joël PACKA avait sollicité le huis clos. Le Président du Tribunal a alors demandé aux Avocats s’ils reprenaient la demande de leur Bâtonnier. Les Avocats de Maître Jean PETRO sont allés dans ce sens, tandis que ceux de Monsieur Christian OKOUNA sont allés dans le sens contraire.

Ils l’ont certainement fait pour faire plaisir à leur client et aussi pour obéir à leur ressentiment contre Maître Jean PÉTRO qu’ils veulent livrés à la vindicte populaire. Nous savons tous que lorsque l’argent et la haine se croisent, les principes professionnels peuvent être bafoués tranquillement et cela d’autant plus que le Congo Brazzaville notre beau pays perd ses valeurs inexorablement !

Le monde entier sait désormais que celui qui préside ce petit pays très riche transformé miraculeusement en PPTE est lui-même poursuivis pour des biens mal acquis….

En effet, les milieux judiciaires que nous avons interrogés sur la place de Paris et, même dans certaines capitales africaines francophones, nous ont révélés que les questions d’honoraires comme celles qui opposent Monsieur Christian OKOUNA à Maître Jean PETRO sont toujours traitées à huis clos.

D’ailleurs le Magistrat du parquet, lui-même aurait relevé publiquement à cette audience du 07 décembre 2010 que cette affaire est une "affaire de contestation d’honoraires" mais cela ne l’a pas empêché de s’opposer au huis clos. Il a été suivi par le Tribunal qui a renvoyé l’affaire au 28 décembre 2010, pour les questions de procédure.

Comme vous l’avez remarqué, l’affaire n’a toujours pas encore été examinée sur le fond. Mais cette fois aussi, les téléspectateurs congolais ont eu droit à des reportages télévisés et à des articles dans la presse sur cette affaire. Les avocats de Monsieur Christian OKOUNA se sont encore répandus dans la presse.

L’ironie de cette situation est que ces Avocats étaient interrogés, vêtus de leurs robes, à quelques mètres des véhicules qu’ils ont acquis avec l’argent de l’escroquerie de l’immeuble "Ourson Bleu" de Mr Aimé NKOUKA.

Souvenons-nous que Monsieur Aimé NKOUKA est privé de la jouissance de son bien par les manœuvres frauduleuses de Maître Jean Louis LABARRE et de Maître Lionel KALINA MENGA, avec la "coopération active" de Monsieur Philippe KALINA, Frère de l’autre. Celui-ci qui est d’ailleurs poursuivi pour escroquerie devant le même Tribunal, ne se présente pas aux audiences.

Nous nous interrogeons toujours pourquoi la presse locale et les fins limiers de Brazzaville qui font le déplacement vers Pointe-Noire à chaque audience ne s’intéressent pas à ce cas de spoliation d’un droit constitutionnel !

Nous savons tous que la Constitution congolaise garantit et protège la propriété privée. C’est l’un des points fondamentaux de la Constitution de notre pays. La situation est très préoccupante puisque ce sont des hommes de loi qui sont au centre de cette extraordinaire et singulière "magouille" qu’est l’escroquerie de l’immeuble "Ourson Bleu" !

Cette fois-ci, ce ne sont pas des hommes politiques à la moralité douteuse qui spolient un honnête citoyen, mais plutôt deux Avocats ! Cela est caractéristique de l’insécurité judiciaire qui atteint donc des proportions inédites pour notre pays. Nous comprenons mal le manque de réactions des autorités compétentes devant cette situation inquiétante.

Comment ces autorités ne comprennent-elles pas que par les manœuvres de Maître Jean Louis LABARRE et de Maître Lionel KALINA MENGA et que pour Monsieur Aimé NKOUKA, le Palais de Justice devient le Palais de l’INJUSTICE ?

Il paraît que l’affaire de l’immeuble "Ourson Bleu" sera évoquée au cours de ce mois de Décembre (on parle du 14 décembre 2010). Nous espérons que cette fois-ci Monsieur Philippe KALINA sera présent à l’audience. Nous espérons également que la presse s’intéressera à cette audience.

Mais en ce qui nous concerne, nous avons la certitude que nos sources seront présentes. Nous tenons à vous tenir informés des péripéties d’un des plus grands scandales judiciaires de ces dix dernières années au Congo Brazzaville

Connexion utilisateur

CAPTCHA
Cette question sert à vérifier si vous êtes un visiteur humain afin d'éviter les soumissions automatisées spam.

Pages