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La Réunion, l'une des régions les plus mal gérées de France

La Réunion, l'une des régions les plus mal gérées de France

A un mois des élections régionales, le magazine Capital dresse le bilan de gestion des régions françaises. Au bas du tableau, La Réunion apparaît comme l'une des régions les plus mal gérées avec des dépenses de (fonctionnement) qui ont explosé au cours de la dernière mandature. L'article pointe des "dérives liées au clientélisme".

La Réunion est en rouge. Parmi les mauvais élèves de ce classement réalisé par Capital, l’île se situe juste derrière la Corse, la Guadeloupe, la Guyane et la Martinique. L’enquête a été réalisée à partir des derniers chiffres publiés par la Direction générale des collectivités locales (DGCL) dans les comptes 2014 des régions, des données croisées avec les chiffres de 2009.

Le magazine note ainsi dans son tableau récapitulatif une augmentation des frais de personnel de 84,96% pendant la dernière mandature, contre une augmentation moyenne de 15,58% sur l’ensemble des régions. “Ces dépenses sont calculées par foyer fiscal plutôt que par habitant, cet ordre de grandeur nous paraissant plus compréhensible par un ménage soumis aux impôts locaux”, précise l’article.

Des “attributions record de subventions” (de fonctionnement et d’équipement, versées à des associations ou des communes par exemple) sont constatées. Elles ont augmenté de 51,61% alors qu’elles ont baissé de 5,32% sur l’ensemble des régions.

Enfin l’enquête souligne la dette de la région par foyer fiscal, celle-ci s’élevant à 750 euros à La Réunion contre 534 euros de moyenne.

L’article explique ces résultats inquiétants en Outre-mer et en Corse par des “dérives liées au clientélisme”. Il note également que ces régions sont “confrontées à une paupérisation de leur population, conséquence d’une trop faible activité économique, essentiellement basée sur le tourisme”.

Publiée en pleine campagne électorale pour les Régionales, cette enquête est à la fois malvenue pour le président sortant, Didier Robert, candidat à sa propre succession, et binevenue pour ces adversaires. Lesquels ne manqueront pas d'être confortés dans leurs argumentaires sur le thème "en finir avec la mauvaise gestion actuelle de la Région".

(Source: Capital)

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