Ce mardi matin, poursuivant sa mobilisation sous une autre forme, le Collectif des Etudiants du campus de Schœlcher opposé au retour des trois inculpés du CEREGMIA, s'est rendu à la Préfecture de la Martinique, accompagné d'enseignants, d'un représentant de la Fédération des Parents d'Elèves et de membres du Comité Vigilance Anti-Corruption.
Le préfet a refusé de s'entretenir avec la délégation, faisant savoir qu'il était "trop occupé" et c'est sa directrice de cabinet qui a reçu celle-ci sur le parking de la préfecture. La délégation lui a fait savoir de la manière la plus ferme qu'elle n'accepterait en aucune façon que des personnes sur lesquelles pèsent 7 mises en examen puissent revenir enseigner sur le campus et que les voyous placés à l'entrée du campus en guise de vigiles ne l'intimidaient pas.
Après le recteur de la Martinique, absent de l'île, qui déclare n'avoir pas reçu d'instructions du ministre de l'enseignement supérieur pour recevoir les étudiants, c'est au représentant de l'Etat de se défiler mais en ayant tout de même refusé par deux fois la demande de la gouvernance de l'Université des Antilles de faire usage des forces de l'ordre. D'où le recours, pour ladite gouvernance, à des voyous déguisés en vigiles...
A noter cependant que "EN MARCHE"-section Martinique, le parti du président MACRON, a pris position en faveur du Collectif des étudiants...