En effet, ces derniers, déviant de l'idéologie de Papa Césaire, se sont engagés dans la voie du noirisme et de l'afrocentrisme, et semblent prêts à tout casser à coups d'ultimatums lancés à l'édilité foyalaise et à son chef, Didier Laguerre, lequel, le pôvre, ressemble, dans tout ce bankoulélé, à un cabri à bord d'une yole comme on dit charitablement en patois colonial.
Le dernier en date de ces ultimatums concerne la Porte du Tricentenaire qui fut longtemps l'entrée principale du Parc Floral (rebaptisé Par Aimé Césaire). Construite, en 1935, à l'occasion des festivités des trois-cents ans de rattachement de la Martinique à l'Amère-patrie française, elle symbolise aux yeux des noiristes une horreur coloniale qu'il convient de détruire au même titre que les statues de la pouffiasse de Napoléon et du bouseux de Christophe Colomb normand. Mais, s'insurgea aussitôt le PPM, Césaire avait déjà pris en compte cette question et avait commandé à l'artiste Khokho René-Corail une fresque symbolisant le génocide des Amérindiens ! Il ne s'agit donc pas d'effacer l'histoire mais de...et blalabla.
Sauf que depuis des décennies ladite fresque est noire de suie, de poussière, de crasse et à son entour, il y a en permanence des poubelles qui débordent, attirant chats et chiens errants ainsi que quelques djonmpi (clochards pétés au crack). Ca montre et démontre donc, selon les noiristes, que la municipalité de "la ville-capitale" se fout complètement de la fresque de Khokho. Pas du tout, riposte, Serge Letchimy, député du Centre, à la télé ! On ne peut pas nettoyer cette fresque comme ça, sans précautions. Elle est d'ailleurs classée aux monuments historiques ! Pour la nettoyer, il faut faire appel à une société spécialisée et...blablabla.
Or, au même moment où notre cher député délivrait ces augustes paroles, une équipe des services techniques de "la ville-capitale", munie de....karchers, était à l'oeuvre devant la...Porte du Tricentenaire et envoyait de puissants jets d'eau sur la...fresque de Khokho. En bon français, ça s'appelle s'emmêler les pédales ou les pinceaux. En tout cas, ça démontre la panique qui s'est emparée de la négritude face à son petit-fils, le noirisme. Quand on panique, en général, on baisse son froc...
Qu'ils se démerdent entre eux !