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Une autre histoire

Jean-François Niort, colon de la mémoire des Guadeloupéens ?

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Jean-François Niort, colon de la mémoire des Guadeloupéens ?

Jean-François Niort colon de la mémoire des Guadeloupéens ? C’est ce qu’affirment de nombreux Guadeloupéens au printemps 2015.

Ayant obtenu un doctorat au printemps 2014, sur le thème du droit colonial, Jean-François Niort – qui est très discret sur ses autres diplômes – a été nommé maître de conférences à l’Université de la Guadeloupe où il enseigne l’histoire du droit.

Il a attiré l’attention sur lui au printemps 2015 en publiant un ouvrage controversé, peu avant le 10 mai, date de commémoration de l’abolition de l’esclavage, dont le but est de relativiser, sous prétexte d’érudition, l’indiscutable monstruosité du Code noir.

L’effet de scandale espéré n’a pas manqué : un peu – mutatis mutandis car M. Niort ne sera pas poursuivi – comme si paraissait un travail universitaire sur les aspects positifs de Mein Kampf.
Le but de cette publication, dont les arguties ont peu d’intérêt scientifique, mais un intérêt politique évident, est de susciter la polémique et de poser l’auteur en victime d’un prétendu racisme anti-blanc dont ne manqueront pas d’être accusés ses détracteurs, qui sont principalement des Afro-descendants et qui crieront – non sans quelques raisons – au révisionnisme, voire au négationnisme.

D’aucuns opposeront alors la raison « blanche » (incarnée par M. Niort) à l’émotion « nègre », l’ »histoire » à la mémoire…

M. Niort s’attache particulièrement à vilipender l’excellent travail de Louis Sala Molins, au motif que ce dernier serait un philosophe, ce qui dans la bouche du maître de conférences, serait presque une insulte.

Il n’est pas surprenant que M. Niort soit défendu par quelques bons nègres, comme il y en a toujours en pareille circonstance. En 1802, le Guadeloupéen Pélage n’oeuvra au rétablissement de l’esclavage aux côtés de Richepanse ?

En 2015, parmi ceux qui ont pris la défense de M. Niort, on ne s’étonnera pas de voir Jacky Dahomay qui participa très activement en 2004, avec Régis Debray et Myriam Cottias (descendante de békés martiniquais nommée par Jean-Marc Ayrault présidente du comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage) à l’opération montée par Dominique de Villepin et destinée à appuyer le renversement du président Aristide, qui avait posé la question de la restitution de la dette de la France et des réparations pour l’esclavage. Cela avait valu à M.Dahomay une nomination au haut conseil de l’intégration, grâce à ses liens avec Blandine Barret-Kriegel, maoïste reconvertie en conseillère culture du président Chirac.

Ce qui est plus surprenant, en revanche, c’est que M. Niort fasse partie du comité scientifique du Memorial Acte de Guadeloupe, inauguré en grande pompe le 10 mai 2015 par le président Hollande.

Jean-François Niort s’inscrit clairement dans le sillage d’Olivier Pétré-Grenouilleau qui s’était vu couvert de distinctions et récompenses en relativisant l’importance de la traite et en accusant les Africains et les Arabes d’avoir fait pire que les Européens.

Tout en étant récompensé par le président Sarkozy, Pétré-Grenouilleau avait bénéficié du soutien de Jean-Marc Ayrault, maire de Nantes, pour que les poursuites judiciaires engagées soient arrêtées. Pétré-Grenouilleau avait en effet accusé la loi Taubira de « renforcer l’antisémitisme en France ».

Un comité « liberté pour l’histoire » s’était créé, avec le soutien de Françoise Chandernagor, la fille du proconsul local qui avait oeuvré en 1963 pour « faciliter » l’arrivée des enfants  réunionnais déportés dans la Creuse.

De ce fait, il est possible – à moins que les temps aient changé -que M. Niort soit nommé, pour services rendus, inspecteur général de l’éducation nationale et récompensé par de nombreux prix comme le fut Pétré-Grenouilleau.

La seule différence avec Pétré-Grenouilleau c’est que Niort se dit « de gauche » et ami des nègres qui, de fait, avec des amis de cette sorte, n’ont guère besoin d’ennemis.

 

Source : http://www.une-autre-histoire.org/jean-francois-niort-colon-de-la-memoire-des-guadeloupeens

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