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Interdit aux chiens et aux Arabes : c’est le parc municipal d’Afula en Israël !

Interdit aux chiens et aux Arabes : c’est le parc municipal d’Afula en Israël !

Une plainte a été déposée par Adalah, Association de défense des droits des Israéliens d’origine palestinienne, et les juges israéliens devront se prononcer dimanche sur une discrimination qui s’étale au grand jour et de manière décomplexée : la municipalité d’Afula, en Israël, connue pour son racisme et son refus d’accepter des résidents non juifs dans la ville, vient d’afficher que le parc de la ville est “interdit aux non résidents”.

En fait, rien ne dit que les chiens ne sont pas admis dans le parc public d’Afula, mais pour ce qui est des Israéliens d’origine palestinienne, ils sont clairement et officiellement refoulés.

Au début juillet, l’avocate Nareman Shehadeh-Zoabi et son fils, qui habitent la ville voisine de Nazareth, et qui ont l’habitude de se rendre dans ce parc, s’en sont vu interdire l’entrée.

“Le gardien à l’entrée m’a demandé où j’habitais et a refusé de nous laisser entrer quand je lui ai dit que nous habitions Nazareth. Un refus très humiliant”, témoigne Mme Shehadeh-Zoabi .

Le maire d’Afula, Avi Elkabetz, en avait fait une promesse électorale, et il la tient. Pas d’Arabes dans la ville, ni dans le parc. Et il a demandé à ses administrés “d’arborer fièrement des drapeaux israéliens dans le parc et d’y passer de la musique en hébreu exclusivement”, rapporte Adalah.

Le maire d’Afula, Avi Elkabetz

Le même maire a également organisé il y a quelques jours, une manifestation contre la vente d’un logement à des Israéliens d’origine palestinienne.

Afula n’a pas le monopole de ce genre de discrimination à l’encontre des 20% de citoyens israéliens arabes.

En mars 2018, la ville de Kfar Vradim, également située au Nord d’Israel faisait annuler la vente d’un lopin de terre, en apprenant que 50 % des logements qui y seraient construits seraient vendus à des Palestiniens israéliens.

En fait des centaines de petites municipalités israéliennes ont constitué des “comités d’admission” autorisés par la loi à rejeter les candidats résidents sur la base de critères de “convenance sociale et culturelle”, afin d’en écarter les Palestiniens qui ont la citoyenneté israélienne. (Pour rappel il n’existe pas de “nationalité israélienne”, puisqu’ Israël est la “nation de l’ensemble des Juifs du monde”, et non de ses citoyens.NDLR)

Autant dire que la loi d’apartheid sur l’ETAT-Nation Juif, votée en juillet 2018, n’a pas arrangé les choses. Cette loi, qui dans son article 7, stipule qu’il faut promouvoir les colonies juives en tant que “valeur nationale”, a multiplié et institutionnalisé ces discriminations qui s’exercent dans tous les secteurs contre une population qui habite sur cette terre depuis bien avant la création de l’Etat d’Israël, et que cet État raciste n’a pas réussi à chasser en 1948.

Traduit par CAP

 

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