On jurerait que plus les gens sont alphabétisés, scolarisés, universitarisés même pour certains, plus ils disposent de médias de toute nature à leur disposition, plus le pouvoir politico-médiatique les prends pour des cons. L'affaire des prétendus tags antisémites de Marseille vient d'en donner une nouvelle preuve affligeante. Apposées sur des commerces, des restaurants et bâtiments publics, ces inscriptions nauséabondes ont aussitôt déclenché l'indignation du CRIF (Conseil Représentatif des Institutions Juives de France) et mobilisé toutes les âmes bien-pensantes de l'intelligentsia gauloise toujours prompte à pointer du doigt le musulman ou le terroriste.
Le CRIF s'est même fendu d'un montage photo (qui illustre le présent article) avec à gauche, une photo de Berlin en 1933 et à droite, une autre photo de Marseille en 2017. Photos d'inscriptions antisémites. Plus c'est gros, plus ça marche ! Plus une comparaison est grossière, plus elle s'imprime dans l'esprit du grand public. La Wermacht islamiste défilant sur la Canebière et clamant "Sieg Heil Akbar !", brrr ! Sauf que manque de pot, l'auteur desdits tags appartient à la communauté...juive lui-même. Effrayé par l'ampleur qu'avaient pris ses tags et sûr et certain d'être découvert par la police, il a préféré se rendre en déclarant qu'il n'avait "aucun objectif politique" !
Et tout le monde, médias, politiciens, intellos et autres, de répéter en boucle cette pitoyable défense.
Pas d'objectif politique mais ses écrits ont déclenché l'ire de sa propre communauté ? A d'autres ! Enfin, l'ire, disons plutôt tout un tamtam médiatique hautement suspect visant sans la nommer la communauté musulmane. Très fort, les gars ! Non, franchement, vous z'êtes les plus fortiches. Sérieux ! Car qui paie et paiera les pots cassés de ces tags soi-disant sans objectif politique ? Qui, dans l'inconscient collectif et même si l'auteur s'est rendu, en portera la responsabilité ?
Les Eskimos peut-être ? Ah non, les "Suédois" comme vous aimez à écrire sur le Net...