Nous avons nos penseurs,

Ailleurs ils ont Blum, Marx, Lénine, Staline, Voltaire etc..

Ici nous avons Che Guevara, Bolivar, Fanon, Malcolm X, L.G Damas, Hugo CHAVEZ etc..

Notre continent a ses caractéristiques propres du point de vue historique, environnemental et sociologique, gâce à nos penseurs qui conceptualisent, élaborent des réponses conformes à nos réalités dans son espace géographique et résistent à l'épreuve du temps.

Hugo Chavez, comme nous, en 1992 a été sensible à la grande mobilisation continentale sous le thème de "5 siècles de résistance indigène noire et populaire" et ne pouvait pas ne pas traduire en acte politique les exigences de la société civile et cela dès son accession à la présidence du Venezuela en renversant le symbole de Colomb qui ignorait la naissance du génocide amérindien et africain dès l'arrivée des européens sur le continent, génocide synonyme de crime contre l’humanité.

C’est dans ce même esprit et dans le cadre de cette même campagne continentale que Christiane TAUBIRA qui participa au procès de Christophe Colomb initié par feu Maître MANVILLE en Martinique, fit voter en 2001 la loi reconnaissant l’esclavage comme crime contre l’humanité (sans coupables et sans réparations), alors qu’elle était députée.

Quel est cet acte politique majeur qui unit la pensée de Hugo CHAVEZ au M.I.R et qui lui vaut cet hommage.

Le changement de dénomination du 12 octobre, fête qui autrefois au VENEZUELA honorait la « découverte » de Christophe Colomb, par la revalorisation des nations autochtones.

Hugo Chávez avait proclamé ce 12 octobre 2002 "Journée de la résistance autochtone".

Alors qu’autrefois cette journée était fériée, commémorée à cause de la « découverte » du continent par Colomb. Elle était appelée « Dia de la Razza », jour de la race, pour ne pas dire jour de la race blanche ou espagnole. Car la destruction massive d’un peuple pour s’approprier son territoire était considérée comme étant un triomphe dans le paradigme européen.

Sur l’affirmative action (discrimination positive), bien que les autochtones Vénézuéliens ne représentent qu’un poids électoral très faible, CHAVEZ fit adopter une législation progressiste en leur faveur du point de vue social.

Changer une dénomination qui déshonore l’humanité par une autre qui la revalorise, voilà l’esprit de la rue Wayanpi en lieu et place de la rue Christophe Colomb, c’est l’esprit de justice régénérative qui nous lie.

Chavez réhabilitait les autochtones et non autochtones qui avant son arrivé au pouvoir et cela dès 1992 avaient été réprimés pour avoir détruit la statut de Christophe COLOMB à Caracas.

Chavez, c’est l’esprit de la résistance, de la lutte, pour une justice par la force du symbole et des actes.

En marchant sur la rue Wayanpi ce samedi 16 mars 2013, nous rendrons hommage à Chavez pour l’honneur qu’il nous a rendu.

Le M.I.R. Guyane et tous les partis politiques, les syndicats et associations qui le composent appelle la population à se montrer solidaire du peuple Vénézuélien dans la même lutte initiée par le Grand Hugo CHAVEZ.

TOUS A LA MARCHE !

Départ à 10h : Monument "Chaines brisées" (Place Marchoux),. Rue Wayanpi (ex Christophe COLOMB), arrivée au Marché de Cayenne.
Guyane le 13/03/2013