Georges DESPORTES était un homme calme, sincère, réfléchi, profondément martiniquais, à la plume vraie et subtile, et le dernier ouvrage lu de lui, portait sur Glissant. Scrutateur, précis, fin analyste.
L'homme était agréable, à l'écoute. Je l'ai souvent vu, mais rencontré deux fois en tête à tête pour la préface de mon recueil de nouvelles "Pas de deux", et à mon retour des Comores -2006-Mayotte, je lui ai rendu une visite de courtoisie, toute pleine d'amitié, de cordialité et de déférence, en sa maison haut et bas à l'angle du boulevard de Gaulle. Il était déjà fatigué. Nous avons parlé de l'ouvrage sur Glissant et il m' a affectueusent sorti du malentendu dans lequel je m'étais glissé , sur le sens de ce travail. Nous avons parlé du roman tanzanien que j'étais en train de traduire ,"Terre aride" de Elieshi Lema, paru il y a deux mois à Présence africaine. Problématiques de la traduction, rendu fidèle de l'écriture originelle etc...
On peut en juger par la préface ci-après dont il a été question plus haut.