Depuis qu'a éclaté l'affaire François FILLON et son inénarrable cortège de magouilles, les plus hautes autorités policières de la République Une et Indivisible sont plongés dans une profonde calculation. Enfin, profonde perplexité, disons, en français de l'Académie. En effet, une foultitude de questions les taraude : comment FILLON a-t-il pu dissimuler si-tellement longtemps ses diverses entourloupes ? Comment a-t-il pu faire semblant d'embaucher son épouse à l'Assemblée nationale où madame n'a jamais mis les pieds ? Comment a-t-il pu embaucher et rémunérer ses enfants comme avocats alors que ces derniers n'avaient pas encore terminé leurs études ? Comment a-t-il pu se faire offrir des costumes à 6.000 euros pièces par un magnat de la Françafrique ? Comment a-t-il pu se faire rémunérer pendant des lustres comme conseiller d'une officine de conseil sans le déclarer au fisc ? Et patati...et patata...
Oui, comment cela-t-il pu demeurer tant et tellement d'années caché aux autorités, aux institutions, aux assemblées, aux collectivités locales, aux églises, synagogues et mosquées, aux associations de consommateurs et de protection de la nature, aux ménagères de moins de 50 ans et enfin à Monsieur-Tout-le-Monde ? Mystère et boule de gomme, serait-on tenté de répondre. Eh bien, non ! Trois fois non ! Car depuis peu, l'OLAF (ou "FBI européen") serait sur une piste sérieuse car cette police européenne enquête depuis bientôt 5 ans sur les détournements de fonds à hauteur de 14 millions d'euros détournés pendant deux décennies dans les finances de l'Université Karumadininienne. Là aussi, les magouilles sont restées si-tellement longtemps planquées sous le boisseau que les principaux protagonistes auraient eu le temps de partir à la retraite ou de décéder d'excès de cholestérol (à cause de leurs repas pantagruéliques aux frais non pas de la Princesse, mais du contribuable) si la Cour des Comptes, le Sénat et l'IGAENER (Inspection Générale de l'Education Nationale et de la Recherche) n'étaient pas venus fourrer leur vilain nez dans la tambouille du trio CELIMENE-LOGOSSAH-CARPIN.
Cette piste sérieuse sur laquelle penchent présentement les inspecteurs du FBI européen est la suivante : François FILLON n'aurait-il pas été membre du CEREGMIA ?...