Parmi les critiques, on retrouve en premier lieu celle du ministre flamand des Médias Sven Gatz (Open VLD), qui a dans ce cadre réitéré sa volonté de supprimer les messes religieuses du service public. "La liberté de religion : ok. La liberté d’expression : ok. Mais pas de propos rétrogrades et sexistes aux frais des autorités svp. (Et si un imam avait dit ça ?)", a twitté Sven Gatz.
La diffusion de services religieux est instaurée par le contrat de gestion des autorités flamandes avec la VRT. Celui-ci souligne que la radio-télévision publique flamande n’est pas responsable du contenu de ces messes. "Je trouve déplorable que ce genre de choses ne soient pas filtré, et soit directement diffusé sans responsabilité du service public", a-t-il ajouté au micro de la VRT.
Ce n’est pas la première fois que le ministre flamand des Médias évoque la suppression des services religieux sur les chaînes publiques. Sven Gatz est toutefois confronté au refus de ses partenaires de coalition, CD&V et N-VA. "Si certains n’ont pas de souci avec ce genre de propos, ils pratiquent alors à une forme d’indignation sélective", a-t-il encore réagi.