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FACE À LA GRÈVE, UNE NOUVELLE JOURNÉE DE NÉGOCIATIONS EN GUADELOUPE

FACE À LA GRÈVE, UNE NOUVELLE JOURNÉE DE NÉGOCIATIONS EN GUADELOUPE

{{ {Il est toujours intéressant de savoir comment la presse française voit le conflit social qui se déroule actuellement en Guadeloupe et de quelle manière elle traite un sujet auquel elle a mis une bonne dizaine de jours avant de le prendre au sérieux. Nous reproduisons ci-après un article extrait de l'hebdomadaire de droite, LE POINT...} }}

Les négociations quadripartites [LKP (collectif contre l'exploitation outrancière)-patronat-collectivités territoriales-État] destinées à trouver une issue à la grève générale qui affecte la Guadeloupe depuis le 20 janvier, ont été suspendues vendredi soir et devaient reprendre ce samedi matin. Le Mouvement des entrepreneurs de Guadeloupe (MEG), qui regroupe depuis une semaine l'ensemble des organisations patronales insulaires, avait, peu auparavant, formulé une proposition d'augmentation salariale, différenciée selon que les entreprises emploient moins ou plus de 20 salariés.

Le MEG "recommande à toutes les entreprises de plus de 20 salariés l'application immédiate d'une augmentation significative des bas salaires afin que, sur la base des 35 heures et pour un temps complet, plus aucun salarié n'ait un revenu brut annuel inférieur à 18.252 euros", soit "200 euros de plus que le Smic légal annuel". Dans les entreprises de moins de 20 salariés, les négociations auraient lieu entreprise par entreprise ou dans le cadre de négociations de branches. Cette proposition a été initialement rejetée par le LKP, qui revendique une "augmentation de 200 euros nets mensuels pour tous". Ses dirigeants considèrent que "le patronat n'a pas mesuré l'ampleur du mouvement social". Selon des syndicalistes membres du LKP, la proposition patronale "correspond à ce qui se pratique déjà" dans de nombreuses entreprises de plus de 20 salariés, "surtout s'il y a un treizième mois". Avant la formulation de cette proposition patronale, les négociations piétinaient depuis leur ouverture vendredi matin.

"Nous ne sortirons que lorsque l'accord sera signé"

À l'issue d'une longue suspension de séance et alors que l'échec semblait perceptible, LKP et patronat ont accepté la proposition d'un changement de la méthode de négociation employée depuis la veille. "Nous nous enfermerons demain à 26 personnes dans la préfecture et nous n'en sortirons que lorsque l'accord sera signé", a annoncé le secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer, Yves Jégo. Yves Jégo et les présidents des conseils régional et général, Victorin Lurel et Jacques Gillot, joueront le rôle de médiateurs entre le patronat, qui a souhaité s'adjoindre des représentants de la grande distribution, et les syndicalistes du LKP en délégation réduite. Elle comptait, jusqu'à présent, 49 membres.

Cette amorce de dialogue direct entre syndicats et patronat constitue, selon Yves Jégo, "un moment historique dans la vie de la Guadeloupe, où le dialogue va remplacer l'affrontement".

Durant l'après-midi vendredi, le secrétaire d'État avait obtenu une suspension de séance pour lui permettre de rencontrer les dirigeants locaux de la SARA (Société anonyme de la raffinerie des Antilles), la filiale de Total qui exerce un monopole de fait sur le raffinage et la distribution de carburants en Guadeloupe et Martinique. Le préfet de la Guadeloupe, Nicolas Desforges, n'a pas pris part à cette rencontre, a-t-on constaté. Le secrétaire d'État n'a donné aucune indication sur la teneur de ses discussions avec la SARA, affirmant seulement : "Nous annoncerons un certain nombre de décisions, dès lundi." Il a précisé qu'il s'agirait d'"une réponse chiffrée" répondant à la revendication du LKP d'une baisse du prix des carburants, "pour que l'activité reprenne".

Commentaires

shaka_zulu1 | 09/02/2009 - 15:46 :
Yè Bastè, pon négosyasyon fèt padavwa sousèkrétè déta okoloni Yves Jégo ay fè zafè ay, i rantré an péyi ay. Sa ka montré nou kè fwansé pa ni ayen afout dè pèp Gwadloup. Solisyon a pwoblèm an nou, sé pèp Gwadloup ki dwèt trouvé-y. E sé pou sa an ka di : "On sèl chimen, LENDEPANDANS!".

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