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EXTRAIT DU JOURNAL LE CONFIDENTIEL AFRICAIN N°124

EXTRAIT DU JOURNAL LE CONFIDENTIEL AFRICAIN N°124

L’année 2010 a été celle des grands détournements des deniers publics dans les institutions publiques congolaises. Rares sont celles qui y échappent.

Selon nos sources, la présidence de l’Assemblée Nationale a fait "disparaître" dans la nature pour le seul exercice 2010, une faramineuse somme d’un milliard de francs CFA.

Ce détournement est mis sur le compte de Justin KOUMBA, président de l’Assemblée nationale. Cet omnipotent président contrôle tout le circuit financier par l’entremise de ses hommes liges, notamment ses neveux, petit-fils et beaux-frères.

Quelques illustrations de ce pharaonique détournement : pour la réhabilitation du Palais des congrès, siège de l’Assemblée nationale et le palais de l’Amitié, résidence officielle du président de l’Assemblée Nationale, une somme de trois milliards a été débloqué par le Trésor public pour l’ensemble des travaux.

Pour ces chantiers, Justin KOUMBA, a conclu un marché de gré à gré avec deux sociétés, dont il est le promoteur notamment Brazza Prestation et les établissements Linda.

Sur la base d’un document confidentiel dont nous avons copie, il ressort que le président de l’Assemblée

Nationale a confié la gestion des marchés à ses deux sociétés écran, portant sur les équipements, la réhabilitation du palais du Parlement, l’acquisition de matériels informatiques, les moyens roulants et le mobilier de bureaux. Le tout pour la "petite" somme de près de 800 millions de F.CFA exactement.

Sur cette somme, seuls 84 millions de F.CFA ont été justifiés. Ils ont servi pour l’équipement en matériels roulants pour l’antenne médicale de l’Assemblée Nationale.

En 2010 déjà, le président de l’Assemblée Nationale avait fait le déplacement de Dubaï afin d’acheter personnellement 140 véhicules "Prado" pour les députés pour un montant de 40 millions de F.CFA par véhicule. C’est exactement à ce même prix qu’est vendu ce même véhicule à Brazzaville par la CFAO. Question à deux balles : pourquoi alors avoir fait ce déplacement pour acheter au même prix ? "Pour s’en mettre plein les poches", affirme une mauvaise langue.

En plus de ce détournement, le bureau de l’Assemblée Nationale recherche les traces de plusieurs autres millions, entre autres, les 40 millions de F.CFA de réparations et entretiens du palais de l’Amitié, une partie des 400 millions de F.CFA d’entretiens et de réparation des véhicules, les 300 millions des transports des autorités politiques (rubrique fabriquée pour les besoins de la cause).

Le bureau de l’Assemblée Nationale n’est pas au bout de ses surprises, ses administrés sont, aujourd’hui, étonnés d’apprendre qu’ils sont assurés à hauteur de 350 millions de F.CFA. A quelle société d’assurance sont-ils assurés ? Demandent-ils encore ! Le vieux KOUMBA est encore passé par-là…

Autre bizarrerie, pour l’ensemble des missions que Justin KOUMBA et certains de ses collaborateurs ont effectué en 2010, l’Assemblée Nationale a décaissé quelques 800 millions de F.CFA. Sur ce point précis, un député affirme que "la ligne relative aux missions à l’étranger, régulièrement épuisée par les incessants voyages du président de l’Assemblée Nationale et de sa famille, ne laisse aucune opportunité aux autres députés, fussent-ils membres du bureau de voyager", alors que Justin KOUMBA dispose de fonds secrets de 342 millions, il en veut toujours plus.

"Le budget de fonctionnement, quant à lui, révèle des curieuses pratiques de gestion. La ligne budgétaire relative aux évacuations sanitaires des députés, par exemple, est régulièrement exécutée, mais curieusement aucun député n’a jamais bénéficié d’une évacuation sanitaire", rapporte un député. Bizarre, non ?

Le total des sommes disparues sans laisser de traces "visibles" met Justin KOUMBA à l’abri du besoin. Un bon trésor de guerre en vue de la prochaine présidentielle ? Denis SASSOU NGUESSO à ce qui semble, aurait Justin KOUMBA en ligne de mire. Le pôvre !

Député de Banda dans le département du Niari, Justin KOUMBA est devenu membre influent du Parti congolais du travail à l'issue de la dissolution de son parti, l'Alliance pour le Congo (APC). Il a été président du Conseil national de transition, Parlement de transition de 1998 à 2002, notamment après la période tumultueuse que le pays avait traversé.

Justin KOUMBA est détenteur de plusieurs diplômes académiques, parmi lesquels un doctorat d'Etat en Economie et finances de Paris La Sorbonne, un Diplôme d'études approfondies (DEA) en organisation et un diplôme d'Etat en organisation et méthode.

Avant cette charge qu'il a su porter avec maestria au sortir de la guerre du 5 juin 1997, Justin KOUMBA, était bien connu dans les milieux onusiens. Il y a été admis comme fonctionnaire en 1976. Dans cette administration, il a occupé plusieurs postes de direction à Genève, à Paris et en Afrique.

En 1992, il a assuré les fonctions de ministre de l'Education nationale sous la transition après la Conférence nationale souveraine. Au terme de la transition, il a repris ses fonctions aux Nations Unies. Jusqu'au 5 juin 1997, Justin KOUMBA était représentant de l'Unesco pour l'Afrique centrale et les pays des grands lacs et de l'Ouest avec pour résidence Kinshasa.

Au terme de la guerre, il rentre au pays et est élu à l'issue du Forum national parmi les sensibilités de la société civile comme président du Conseil national de transition, Parlement de transition. Son implication notoire en faveur du rétablissement de la paix et de l'audience nationale au plan international lui a valu une décoration par Denis SASSOU NGUESSO au rang du grand mérite congolais.

Toujours député de Banda, au cours de la dernière législature, Justin KOUMBA a passé ces cinq dernières années comme président de la Commission nationale des droits de l'homme avec pour mission de ramener le pays dans le concert des nations pacifiées.
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Alain AKOUALA ATIPAULT (3A) est dans de sales draps à cause d’un de ses meilleurs amis. Prosper MOKABI DAWA, "Prosta" pour ses intimes. Ce journaliste a révélé tous les secrets que lui a confiés son pote "Alino".

Pour lire l’article cliquez sur [http://mampouya.over-blog.com/article-le-post-de-prosper-mokabi-dawa-1-6...>http://mampouya.over-blog.com/article-le-post-de-prosper-mokabi-dawa-1-6...

On sait, par exemple que le AKOUALA, alias Cerveau bleu ne doit rien à personne, même pas à SASSOU NGUESSO. Prosper MOKABI DAWA évoque les rapports que 3A entretient avec son entourage amical et politique, les méchancetés qu’il propage sur ses amis, et les situations inconfortables qu’il a créées contre certains de ses amis. Ce qui fait dire à un consultant du chef de l’Etat ADAN MOUÉLÉ que "cette fois-ci le patron va le virer"

{{ {{{Opération anti-blanchiment de l’ONU}}} }}

Tremblez pauvres hères qui blanchissez l’argent sale. L’Organisation des Nations Unies (ONU) est à vos trousses !

De fait, une dream team d’enquêteurs de l’ONU a commencé une tournée africaine dans ce sens. Au terme de ce périple, elle doit rédiger un rapport sur le blanchissement qui sera soumis au Conseil de sécurité lors de sa réunion de septembre 2011.

Pour l’heure, elle est à Bamako chez le président Amadou TOUMANI TOURÉ (ATT). Le but de ce séjour est d’enquêter sur le blanchiment et les mécanismes d’enrichissement illicite au Mali.

On compte au nombre des membres de cette équipe, un Américain, ex-agent de la CIA, qui travaille actuellement pour le compte de l’ONU. Concrètement, les émissaires de l’ONU cherchent des renseignements sur la circulation de la drogue au Mali, les réseaux qui l’alimentent, les personnes qui se sont enrichies à partir du trafic de drogue, les mesures réelles prises par le gouvernent ATT pour lutter contre le fléau. Mais pas que ça.

Dans leur ligne de mire, il y a aussi la corruption, les détournements de deniers publics et les moyens mis en œuvre par le gouvernement du Mali pour mettre fin à ces pratiques. Mais déjà les "onusiens" ont touché au but.

En effet, il semble qu’ils aient trouvé des bizarreries dans la gouvernance d’ATT. Notamment en ce qui concerne la médaille d’or décernée à ce dernier par le secteur privé national, il y a peu. Dans le pré-rapport des agents de l’ONU, il est indiqué que JEAMILLE BITTAR, patron de la CCIM a payé entre 10 et 20 millions de F.CFA afin que la médaille d’or en question soit décernée à Amadou TOUMANI TOURÉ.

De plus, de gros opérateurs économiques comme les milliardaires du riz, BAKORÉ Sylla et Modibo KÉÏTA et le richissime BABOU YARA ont joué un rôle déterminant dans ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire "médaille d’or". Quel rôle ? C’est ce que les onusiens tentent de découvrir.

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