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Exploitation pétrolière : « historique », les Équatoriens votent l’arrêt de production dans une réserve d’Amazonie

Sud-Ouest
Exploitation pétrolière : « historique », les Équatoriens votent l’arrêt de production dans une réserve d’Amazonie

Dimanche, en marge de la présidentielle, les Équatoriens se prononçaient aussi par référendum sur la poursuite ou non de l’exploitation pétrolière dans la forêt amazonienne d’une terre indigène et réserve unique de biodiversité

Une majorité d’Équatoriens ont voté pour l’arrêt de la production pétrolière dans un gisement emblématique de la réserve amazonienne de Yasuni, dans l’est de l’Équateur, a-t-on appris lundi de source officielle. Lors d’un référendum organisé dimanche parallèlement à des élections générales anticipées, les électeurs ont dit oui à 58,99 % à l’arrêt de la production du « bloc 43 », selon les derniers résultats publiés lundi matin et portant sur 93 % des bulletins valides.

Réclamée par un groupe environnemental depuis dix ans, cette consultation nationale avait été finalement autorisée en mai dernier par la plus haute juridiction du pays. Elle devait décider de l’avenir du bloc Ishpingo, Tambococha et Tiputini (ITT), connu comme « bloc 43 », d’où sont extraits 12 % des 466 000 barils/jour produits en Équateur.

« Un pas de géant »

Le gouvernement, qui s’opposait à cette consultation, estimait les pertes à 16,47 milliards de dollars sur 20 ans si le bloc était révoqué.

Réserve unique de biodiversité, le Yasuni s’étend sur près d’un million d’hectares de forêt humide et primaire. Il est aussi une terre indigène : territoire historique des Waorani, le Yasuni abrite aussi des Kichwa, ainsi que les Tagaeri, les Taromenane et les Dugakaeri, dernières communautés vivant en isolement volontaire en Équateur et fuyant la civilisation moderne.

L’entreprise publique Petroecuador était jusqu’à présent autorisée à intervenir sur quelque 300 hectares du Yasuni. Elle dit en avoir à peine utilisé 80 hectares. « Aujourd’hui, l’Équateur a fait un pas de géant pour protéger la vie, la biodiversité, et les peuples indigènes ! » ont célébré sur le réseau X (ex-Twitter) les deux principales organisations indigènes du pays, la Confeniae et la Conaie.

 

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