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ETAT DES LIEUX DE LA NOUVELLE ESPERANCE

Par Thierry HAYES
ETAT DES LIEUX DE LA NOUVELLE ESPERANCE

Le Congo peut faire mieux.

Le Congo Brazzaville a un très grand retard sur le plan de développement. Un pays traversé par le deuxième grand fleuve du monde et qui manque d’électricité et de l’eau potable, ne fait pas en tout cas figure d’un pays normal.

J’ai passé un séjour au Congo à Brazzaville et à Pointe noire dans des hôtels de classe moyenne manquant d’eau courante et d’électricité. Il a fallu s’éclairer avec des bougies.

A ma surprise, il manque aussi de l’eau dans les toilettes de l’aéroport international de la capitale/Brazzaville Maya-Maya.

L’eau, élément vital à la vie doit être à la portée de tous dans un pays digne de ce nom.

Dans un contexte où "les dirigeants du monde entier ont convenu d’atteindre d’ici 2015 les

objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) avec l’objectif principal de diviser par deux

l’extrême pauvreté en s’attachant, avec détermination, à faire de l’accès à l’eau et aussi à

l’électricité un droit de l’homme", il est très curieux de remarquer que cet objectif ne semble

nullement motiver les dirigeants du Congo.

Pour un pays exportateur de pétrole qui "a engrangé beaucoup de devises du pétrole pendant cette dernière décennie, sans aussi oublier les revenus non négligeables provenant du bois et des minerais, et qui n’a pas pu atteindre un tel objectif de développement primaire, cela dépasse en tout cas l’entendement humain. Il y a en tout cas ici un grave manquement de la bonne gouvernance. Où est donc passé la grande manne providentiellement tombée sur l'économie Congolaise pendant tant d’années"?

On ne peut pas sincèrement parler de développement et surtout de développement durable quand l’eau et l’électricité, les routes, les moyens de transport adéquats, la libre circulation des personnes et des biens qui sont à la base de tout développement font complètement défaut.

Le concept le plus simple et plus direct pour le Congo, est de produire de l'hydroélectricité, de construire des centrales thermiques, de développer l'énergie solaire.

Les biocarburants ne constituent pas une solution d'avenir.

Vouloir recourir aux biocarburants est non seulement pas une solution d'avenir, mais aussi une aberration, surtout pour un pays peuplé comme le Congo qui détient des ressources gigantesques en "richesse hydrique et hydraulique" et qui est incapable de s’assurer de l’auto suffisance alimentaire. Est’ il encore question d’hypothéquer pendant des années des terres fertiles aux multinationales après que le pétrole et les forets le sont déjà? Il faut éviter les errements qui risquent d’ handicaper d’avantage pour des décennies le progrès économique du Congo.

Loin de toutes déclarations tapageuses, si le Congo tient à amorcer un changement réel et significatif, la stratégie la plus efficace, la plus sage, la moins coûteuse pour l’électrification et le développement réel de ce pays, reste la reprise de la construction du barrage sur le fleuve Kouilou – "débitant 1000 m³/seconde en moyenne", abandonnée à tord en 1963.

A cela devrait s’ajouter l'énergie électrique solaire afin d’arriver à coup sur d’éclairer aussi les campagnes et de mettre outre mesures un terme à l’exploitation ruineuse du bois énergie.

Un pays Africain comme le Mali nous montre sciemment un bon exemple dans la matière. "Le bois et le charbon de bois constitue source principale d’énergie pour la cuisson des aliments et le chauffage des habitations au Congo".

Non seulement cette forme d’énergie contribue à la déforestation, à la destruction des écosystèmes, elle constitue un danger pour la santé publique. La fumée de bois, du charbon a en général des répercutions fâcheuses sur la santé. Les polluants dans la fumée de bois, du charbon engendrent entre autre, les particules, le monoxyde de carbone. Dans beaucoup de cas, le bois utilisé est pourri, mal séché ou contient des substances toxiques telles que la peinture ou le vernis. Ce qui complique davantage les choses.

Les groupes électrogènes sont des grands producteurs de monoxyde de carbone (C0); un gaz très toxique et mortel.

Au Congo, la quasi totalité des anciens bâtiments publics sont sales et sont dans un état de délabrement total, qu’ils semblent être presque abandonnés. Les villes du Congo sont très sales et manquent des rues dignes de ce mot. La saleté et la pollution atmosphérique avec son lot de gaz répandu par des groupes électrogène et des véhicules en mauvais état, de déchets domestiques, sachets de tout genre jetés pèle mêle ici et là, omniprésentes dans tous les coins sont un mal pour la population et l’environnement. Les marchés du Congo sont crasseux.

Certains tels que celui de Tié-tié à Pointe-Noire dégage une odeur abominable, sentie déjà à des centaines de mètres du lieu. Quant à celui du port fluvial Yoro à Brazzaville, il est si sale et repose entièrement sur les ordures de tout genre. Le manque d'hygiène y est si criant, qu’on manque de mot pour le décrire tout le désordre qui y règne. Il faut d’abord voir le chemin qui y conduit. Il est dans un état de délabrement total, dans un état de saleté indescriptible que lorsqu’il pleut il faut patauger dans une boue nésabondante pour y accéder.

Le bourdonnement ambiant des groupes électrogènes; grands producteurs de monoxyde de carbone, les tas d'immondices, à l’instar de l’eau puisée des puits des parcelles à quelques mètres des latrines, ne sont pas du tout de nature d’ améliorer l’état de santé des habitants qui manquent de surcroît des hôpitaux réels.

Le plus grand hôpital de Brazzaville; le CHU avec ses 5 étages manque d'ascenseurs, de lits en bon état. En tout cela des ordures jetées depuis des décennies ici et là qui font de celui-ci un nid de saleté. La présence omniprésente des montagnes d'ordures et tous les bruits dans les villes du Congo constituent une vraie atteinte à la santé publique. Même en pleine nuit viennent s’ajouter le vacarme de la musique des amplificateurs des veuilles nocturnes célébrées en grande pompe dans tous les quartiers d’habitation.

Il y a quoi se demander que fait l’OMS dont le siège régional est à Brazzaville et dont certains de ses cadres passent le temps à rouler avec des grosses cylindrées; des 4 x 4 flambants neufs pareil à l’élite minoritaire, les nouveaux riches, les dirigeants qui mènent une vie d’opulence pendant que les populations croupissent dans la misère? En tout cas, les grandes villes du Congo doivent compter parmi les centres urbains les plus sales du monde.

Le Congo manque d´infrastructures routières de tout genre et l'insalubrité le manque

d'hygiène sont à la source de nombreuses maladies.

Les autoroutes en un mot les routes véritables sont inexistantes au Congo. Seul un pont aux apparences peu fiable traverse le fleuve Djoué et relie Brazzaville, alors que le nombre de véhicules qui le traversent; dont parmi ceux ci des grands camions, poids lourds de tout genre ne cesse d’augmenter.

Quelle inconscience que de compter sur un pont et qui n’est pas de surcroît un vrai œuvre d'art? Les routes, les rues toutes étroites, mal entretenues et fréquentées par des véhicules de tout genre, occasionnent dans la plupart des endroits des grands embouteillages gratuits.

Des tas d’immondices, de détritus, sont présents ici là. Dans les rares caniveaux sont jetés, déversés, de la saleté, des ordures de tout genre qui permettent le développement en masse des moustiques et mouches à l’origine des maladies courantes et dangereuses, telles que le paludisme, malaria. Les latrines dans les zones d'habitation populaire, sont faites avec des moyens précaires, de bord à tel point qu’elles donnent accès à des maladies venant des matières fécales. "Les maladies diarrhéiques tuent 1,8 million de personnes chaque année" d’après les études récentes de l'organisation mondiale de la santé et l’Unicef. Les Congolais s’étonnent cependant, naïvement de nombreux cas de décès qui surviennent dans leur environnement et qu’ils ont facilement l’habitude d’attribuer à la sorcellerie.

La canalisation et les collecteurs des eaux usées font cruellement défaut dans les

grandes villes du Congo.

Les caniveaux entant que structures d'évacuations des eaux pluviales font défaut. Ceux qui existent ou qu’on essaie de construire, sont soient trop étroits ou ils sont en général bouchés et ne sont pas couvert de dalles dans la plupart des cas.

Un autre fait marquant, est que les caniveaux sont pratiquement inexistants dans la plupart de quartiers construits d’une manière anarchique. A cet effet, les conséquences sont notables. En dehors de la multiplication des maladies tel que la fièvre typhoïde, les inondations, éboulements, érosions, ensablements, ravins dangereux qui emportent maisons, parcelles entière, rendent les villes du Congo de plus en plus laides et invivables.

En tout cas, les nouveaux travaux "de réhabilitation et de construction d'avenues" menés sans cohésion et qui donnent une ambiance de désordre, de chaos sans fin ne sont pas là à court terme capables de résoudre partiellement le mal.

Quelques uns contribuent partiellement à faire plus du mal que de bien car certains travaux sont menés avec lenteur et amateurisme notable. Alors qu’il ne conviendrait de mener ceux-ci étape par étape avec un plan, calendrier biens définies et de confier certes tous ceux ci aux entreprises plus compétentes. Sincèrement les travaux de reféctionnement des vieux bâtiments, de nettoyage des saletés, de la voirie, de l´entretien des routes, de la canalisation pour l'évacuation des eaux pluviales, des activités agricoles, une fois assurés par des entrepreneurs réels, par firmes compétentes, sont à eux seuls capables de donner un autre visage à l’environnement et du travail à un grand nombre de chômeurs en quête d’une activité capable de les faire vivre, se rendre utile à la société.

Le Congo doit s’atteler à moderniser le chemin de fer CFCO entant que moteur économique et le transport fluvial entant qu’attractions touristiques par excellence.

Le voyage par trains et par bateaux le long du fleuve Congo utilisé par la grande majorité

de la population est une véritable honte.

Le chemin de fer hérité de la colonisation qui constituait l’épine dorsale d’une économie en gestation n’est aujourd’hui plus que l’ombre de lui même. Le voyage par trains et par bateaux le long du fleuve Congo utilisé par la grande majorité de la population est une véritable honte.

Il se passe dans des conditions dégradantes et vraiment inhumaines. Les wagons, locomotives, la voie ferrée, les bateaux sont tellement vieux, cassés qu’ils constituent un danger public.

Comment le Congo Brazzaville est tombé si bas ; lorsqu’on sait qu’il y a au moins un quart de siècle, il n’était peu être pas très confortable, mais romantique de prendre le train comme le train bleu, le bateau le long du fleuve Congo?

Il y a 35, 45 ans on parlait au Congo des trains comme les trains de grande vitesse, de micheline, de train paquebot. Le Congo était vu comme une destination privilégié pour les touristes. Le voyage était une source de joie et de découverte tant que pour les nationaux, les résidents et les touristes. Aujourd’hui cela ne reste plus qu’un souvenir dans un pays où le mot expansion économique, le développement restent des mots insensés.

Cela ne serait qu’une sagesse pour le Congo de s’atteler à moderniser le chemin de fer C.F.C.O et l’équiper d’une ligne principale à double voie : Cet à dire d’une voie à chaque sens. Il serait en tout cas aussi judicieux de remettre le chemin de fer Comilog en valeur.

Ces Chemins de fer, ainsi qu’une autoroute bien aménagée et entretenue allant de Pointe-Noire à Ouesso par exemple et passant par Loubomo, Brazzaville ; sans oublier le transport fluvial sur le fleuve Congo devraient faire l’objet d’une attention particulière.

Ces voies seraient capables à assurer réellement le transit de la quasi-totalité des importations de la république. Des différentes routes nationales devraient venir s’y joindre de l’ouest à l’est pour relier avec plus d’efficacité et le maximum de bénéfice les différentes localités du pays.

Cela permettrait entre autre une meilleure exploitation des biens et un acheminement des richesses produites dans les différents coins du pays et une certaine autonomie pour les populations locales.

Les fleuves méritent d’être mis en valeur.

Les tronçons navigables des cours d’eaux, les fleuves tels que le Congo, le Djoué etc. peuvent être aussi mis en valeur et se réveiller comme des voies vitales pour le transport des individus et des marchandises à condition d’y mettre des navires opérationnels.

Il ne conviendrait que de draguer d’emblée les cours d’eaux concernées et y mettre en service des bateaux de tout genre; tels que des transbordeurs, des bateaux soutes et de plaisance, des vedettes; sans se lasser de curer de temps à autre ces tronçons navigables. Le tourisme et les voyages en république du Congo se retrouveraient qu’ainsi renforcés.

Le transport urbain pourrait y trouver aussi son compte. Par ailleurs, de Talangai, au Plateau, même jusqu’aux alentours de la Case de Gaule-Bacongo, un service de transport fluvial, peut desservir la rive par les embarcations modernes appropriées. Les embarcadères serviraient ainsi de points de jonction, de

correspondance le long d’une bonne route en corniche.

Voici là un moyen de résoudre en partie le problème de la circulation routière de Brazzaville et de contribuer à l’embellissement de cette capitale qui doit, outres mesure se doter d’un chantier naval moderne, où un personnel bien formé, serait capable de fabriquer, d’entretenir d’une manière qualitative les embarcations en service.

Le hall du nouvel aéroport de Pointe-Noire est trop petit.

L’aéroport de la ville maritime, Pointe-Noire a été refait. Certes le bâtiment de l’aérogare est coquet, mais il est si petit que contrairement à ce qui se passe partout ailleurs dans le monde entier, où les accompagnateurs viennent jusqu`à l’enregistrement et pour un grand nombre d’entre eux prendre par la suite un apéritif ou repas dans les restaurants de l’aéroport avant de se quitter, ceux ci sont forcés de prendre congés des voyageurs aux portes de l’aérogare qu’il pleuve où qu’il fasse beau temps.

Le hall est trop petit pour contenir tant de monde. Les agents de l’ordre veuillent par ailleurs que les non voyageurs n’y mettent pas pied. Même les voyageurs qui y arrivent trop tôt, sont sommés à attendre un bon temps dehors.

Pourquoi n’avoir pas prévu un hall plus grand susceptible d’abriter une galerie marchande qui manque

d’ailleurs dans la capitale économique, comme à Brazzaville?

A croire qu’on n’a pas besoin de rentabiliser l’établissement. J’y ai beau cherché les cartes postales et surtout la poste pour affranchir une vieille carte postale à ma famille au Canada, que j’ai pu trouver dans une boutique, peine perdue. Il y a peut être un bureau de poste, il m’a été impossible de le trouver. Pour prendre l’avion, il faut faire des longues queux, subir des bousculades. Faire enregistrer les bagages surtout pour les vols domestiques.

Cela relève du parcours du combattant. Cependant ceux qui s’y connaissent et usent de leur influence où ont recours aux magouilles pour dérober à cet exercice s’en tirent à bon compte.

Au Congo, la corruption, le favoritisme, le trafic d’influence sont monnaie courante à tous les niveaux de la vie quotidienne. Et les Congolais ne sont guères gênés de se comporter de manière si désagréable même en présence des étrangers.

Le Congo avec ses terres fertiles et dont seulement 2% des terres cultivables sont misent en valeur; importe la quasi totalité des produits vivriers.

Ayant voulu prendre le jus de fruit à la place des limonades simples, je me suis à maintes reprises trouvé dans l’impossibilité d’en trouver. La production industrielle de jus de fruits ou simplement la production agro alimentaire est quasi inexistante au Congo.

Un pays où un clan fait de celui - ci une propriété familiale, privée et où l’incapacité d’assurer l’autosuffisance alimentaire, de produits de première nécessité est caractéristique, où l’investissement dans l’éducation, dans les sciences et la technologie reste le moindre des soucis du gouvernement, est un pays en perdition.

Le Congo peut faire mieux.

Il est grand temps de se consacrer -cela dit sans arrogance- avec un plan judicieusement élaboré aux grands défis du développement "durable" dans ce pays potentiellement riche. Le développement réel, durable est possible au Congo; pourvue qu’une volonté politique, un programme raisonnable s’y prête. Il est urgent de Conduire le Congo à une certaine autonomie qui permette l’amélioration des conditions de vie de tous les habitants.

Il est un devoir de faire de l’approvisionnement en eau potable, d'accès à des sanitaires adéquats pour tous une priorité. Des efforts doivent être consentis pour faire sortir le Congo de sa dépendance

alimentaire chronique et honteuse. La lutte contre les maladies d’origine hydrique tel que le cholera peu être maîtrisée efficacement, grâce à un service de la voirie opérationnel, grâce à la construction des caniveaux adéquats pour l'évacuation des eaux pluviales et des collecteurs des eaux usées.

La lutte contre la pauvreté, le chômage dans un pays si peu peuplé, si potentiellement riche peut aussi facilement qu’être menée à bien grâce à la contribution des activités déjà mentionnées, grâce à l’épanouissement de l’ agriculture, de l’agro industrie, de l’artisanat et du tourisme au dosage savant.

Un vrai investissement dans l’éducation, dans les sciences et la technologie, l'enseignement technique et professionnel, la culture, s’impose.

Le Congo Brazzaville est l’un des pays les plus endettés du monde par tête d’habitants malgré ses richesses naturelles si immenses.

Il faut favoriser à long terme un dynamisme qui puisse créer la capacité d’entreprendre, d’innover. En un mot de favoriser la mise sur pied des structures locales de base pour le bien être de toutes les couches de la société qui pataugent actuellement dans la misère patente.

Il est inconcevable que dans un pays dotes de ressources naturelles de toutes sortes, des élèves croupissent à même le sol dans des pitoyables salles de classes salles, complètement démunies des rares écoles dans ce pays immensément riche.

Il est inconcevable que dans un Congo qui est le 5e producteur de pétrole en Afrique, manque de l’eau, d’électricité. De véritables chemins de fer, de routes, hôpitaux, d’écoles, centres de formation

professionnelle, des écoles supérieures de formation technique, de vrais bateaux pour le transport fluvial. Il est inconcevable que des jeunes musiciens de talent ainsi que des doyens qui ont fait la gloire de la musique Congolaise et de l’Afrique manquent d’instruments, de salles de spectacle, de revenus permanents et soient laissé pour compte.

La promotion culturelle ne doit pas seulement se limiter à la tenue des manifestations telle FESPACO.

L’engagement pour le développement ne se limite pas aux simples déclarations d’intensions ni à l’organisation des Forums sur le développement et réunions de tout genre.

L’urgence est à l’élaboration d’un plan de relance concerté et sagement élaboré de l’économie basée sur le bien vivre de toutes les couches de la société. Le Congo est de surcroît mieux loti que les pays Africains en pleine expansion économique tel que Botswana, Mali, Ghana, Rwanda, Ouganda, Tanzanie, Bénin, Sénégal, Burkina, les îles du Cap Vert, les îles Maurice pour ne citer que ceux là.

Document: 

Commentaires

shaka_zulu1 | 02/09/2009 - 20:37 :
Alors que fait Denis Sassou Nguesso? Ah ouais, j'oubliais que cet individu est salarié de TOTAL! Le Congo-Brazza est 5ème producteur de pétrole en Afrique, vous dites? Et que dans ce pays-là, il n' y a ni eau, ni électricité, ni réseaux routiers, ni de voies ferrés, ni d'hôpitaux dignes de ce nom? Alors-là c'est pas possible! Un pays qui est assis sur des richesses et qui ne l'utilise pas? Heu, je dirais plutôt que cette richesse va dans les poches des élites et ne profite nullement au peuple.Une situation que nous retrouvons malheureusement dans d'autres pays du continent. Le Congo-Brazza qui historiquement constituait avec la RD Congo (ex-Congo-Kinshasa et ex-Zaîre) et l'Angola, le Royaume du Kongo. Mais c'est 1885 lors de leur conférence de merde à Berlin que français, belges et portugais ont définitivement pris leur part dans le gâteau congolais. Le Congo-Brazza a servi et continue de servir la France de HANGAR d'APPROVISIONNEMENT. On y pille les matières premières et on n'y construit pas d'usines de transformation car la colonie doit avant tout servir la métropole et non les colonisés eux-mêmes! Cela ne vous rappelle-t-il pas la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, la Réunion, la Kanaky...? Et même après les indépendances, certains pays africains (surtout francophones) continuent encore de servir de hangar d'approvisionnement. Et c'est le cas notamment du Congo-Brazza. Alors que doit faire nos amis congolais? Renverser Sasso Nguesso? Je crois plutôt renverser le système. Si on change les hommes et non le système, rien ne changera!(Quoique il y a des exceptions (Cuba, Vénézuela, Iran, Chine...) : on a changé les hommes et ensuite le système). De toutes les façons, je n'ai pas de conseils à donner au peuple congolais, je pense que parmi ce peuple, il y a des gens particulièrement brillants pour savoir ce qu'ils doivent faire pour changer la situation de leur pays. Je ne sais pas qui avait dit ces mots : "La richesse de l'Afrique en a fait son malheur".

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