En 1976, les éditions L’Harmattan publiaient ET JUSQU'A LA DERNIERE PULSATION DE NOS VEINES, cette pièce de théâtre que j’ai écrite à Alger (*) et dont en quatrième de couverture on peut , entre autres, lire « Cette pièce se veut comme un acte de solidarité d’un Antillais avec la lutte du peuple palestinien, une pièce écrite « du côté des Palestiniens ». C’est donc une œuvre s’avouant partisane mais qui cependant ne se fourvoie jamais dans un manichéisme simplificateur (...)
Aujourd’hui, 37 années après, avec la complicité active de l’impérialisme US et le soutien coupable des Sionistes d’Europe et d’ailleurs, les gouvernements successifs d’Israël poursuivent, renforcent leur criminelle occupation de la terre palestinienne.
En cette année 2014 décrétée par les Nations - Unies ANNEE DE LA PALESTINE, en ce moment où, répondant aux aspirations du peuple, se dessine l’union des dirigeants des organisations politiques palestiniennes, pour renouveler la solidarité d’un Martiniquais à la juste lutte de libération de la Palestine, voici mise en ligne la première partie de ET JUSQU'A LA DERNIERE PULSATION DE NOS VEINES. Ce qui y est dit conserve une intolérable actualité.
Daniel Boukman
{(*) Suite, en octobre 1961 (la guerre coloniale battait alors son plein en Algérie), suite à mon refus d’endosser l’uniforme militaire français , en juillet 1962, je rejoignais l’Algérie indépendante où j’ai séjourné jusqu’en 1981 ; c’est au cours de cet exil, que j’ai écrit, à Alger ET JUSQU'A LA DERNIERE PULSATION DE NOS VEINES...Il convient toutefois de signaler que le titre de cette pièce, repris d’un poème palestinien, a reproduit dans son intitulé la même inexactitude dans la mesure où les pulsations sont le fait des artères et non des veines. }