Comme tous les Martiniquais je me sens insulté par le reportage sur les békés de la Martinique. Alors, comme chacun se sert de ses armes j'ai écris ce poème qui montre que même sous les chaînes nous ne baissions pas les bras. Cela reste valable.
{{José Le Moigne}}
Combien ENVERS ET CONTRE TOUT la vie parfois pouvait encore leur sembler douce ce peu de temps où toutes chaînes oubliées ils sentaient remonter de leurs jardins créoles des fragrances effacées qui leur parlaient d'Afrique la nuit juste avant la rosée avant que ne s'échappe de la maison du maître les abois des molosses prêts à prendre la piste le carcan et les fers la ronde du fouet sur leurs épaules nues et jusqu'aux cris de l'évadé à qui l'on tranche le jarret
José Le Moigne 4 février 2009
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Photographie©Christine Le Moigne-Simonis