Les gens du sud et du nord-atlantique également. Tout ce monde garait sur le parking du stade de Dillon en toute sécurité, achetaient leur "pass-carnaval" et montaient à bord de bus direction le port. De là, ils gagnaient en deux minutes à pied le boulevard DE GAULLE. Or, cet après-midi du dimanche gras, le parking était quasi-désert !!! Et plus étonnant : pas la moindre navette à l'horizon. Quand on sait que le "pass" coûte 5 euros et que pour une famille de quatre personnes, on en est déjà à 20 euros, on mesure la déception et la colère des carnavaliers, obligés d'aller garer leurs voitures sur le parking de Carrefour Dillon déjà rempli ou le long du boulevard Maurice Bishop.
Que s'est-il passé cette année ? Pourquoi n'y a-t-il eu de navettes qu'au compte-gouttes, chose qui a contraint maints carnavaliers à quitter les "vidés" bien plus tôt que d'ordinaire ? En effet, ces derniers rentrent d'habitude vers 7h30 ou 20h, heure de la dernière navette. Vu les circonstances, la plupart des carnavaliers ont assiégé les rares navettes dès 18h.
Résultat : il y a eu beaucoup moins de monde à Foyal cette année. L'ambiance, sauf dans certains groupes à pied, était terne. La tranquillité d'esprit procurée par le parking du stade de Dillon avait cédé la place à une certaine anxiété, surtout chez les personnes accompagnées d'enfants ou de personnes âgées.
QUI VEUT TUER NOTRE CARNAVAL ?
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