La cantatrice Ndèye Marie Ndiaye n’est plus. L’information a été donnée par la Radio futurs médias.
Information confirmée par le communicateur traditionnel, par ailleurs chroniqueur de lutte Bécaye Mbaye qui renseigne que la chanteuse souffrait d’une maladie qui a fini par prendre le dessus sur elle. « Nous habitions dans le même quartier et elle a toujours été exemplaire. C’est une grande perte pour l’art et pour le Sénégal », a dit Bécaye Mbaye sur les ondes de la RFM, la voix étreinte d’émotion.
Toutes nos condoléances aux artistes et à la famille éplorée.
La dernière sortie médiatique de Ndèye Marie Ndiaye Gawlo : elle préconisait le retour du « Laabaan »
La cantatrice qui nous a quittés ce matin des suites d’une courte maladie n’en était pas moins une conservatrice. Et Ndèye Marie Ndiaye l’a démontrée dans sa dernière sortie médiatique dans l’émission de télé-réalité Un Café Avec présentée par Dj Boub’s et Katy Chimere Diaw. Dans cette émission, la cantatrice faisait part de son souhait de voir le « laabaan » effectuer son come-back. Relisez l’article de Leral.net sur le sujet.
Le « laabaan » est partie intégrante des traditions du Sénégal. Sauf que depuis quelques temps, ce rituel qui voulait qu’une jeune mariée trouvée vierge par son mari, soit magnifiée, n’est plus de mise. Situation qui indigne la chanteuse Gawlo, Ndèye Marie Ndiaye. Pour cette dernière, le « Laabaan » doit être ressuscité.
Donnant les raisons de sa conviction, la Gawlo qui recevait Boub’s dit : « la dignité de la femme réside dans le fait qu’elle se soit préservée jusqu’au mariage. Son mari la respectera à jamais. » Elle entonnera une chanson qui sert à réveiller l’ego d’une vierge que son homme a trouvée « fess * » (pleine, ndlr).
Pour la tante de Doudou Ndiaye Mbengue, le « labaan » ne doit pas être relégué au second plan. « Mais de nos jours, regrette-t-elle, on assiste à des scènes qui se passent de commentaires ». « Un marié qui kidnappe sa femme le jour même du mariage avant de prendre une chambre d’hôtel, c’est le triste schéma auquel on assiste », fait-elle constater.
Mais pour la diva, « cette pratique ne peut prospérer car elle ne contribue pas à rendre à la femme sa dignité ». « Il faut connaître sa valeur et faire de telle sorte qu’aucun homme ne puisse vous rabaisser de votre piédestal », a-t-elle conseillé à ses « filles ».
* vierge
Abdou K. Cissé