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Crise de l'Université des Antilles : Francis Carole, conseiller exécutif à la CTM, met en garde

Crise de l'Université des Antilles : Francis Carole, conseiller exécutif à la CTM, met en garde

      Longtemps, les politiques martiniquais, contrairement à leurs homologues de Guadeloupe et de Guyane, ont semblé très moyennement intéressés tant par l'ex-UAG (Université des Antilles et de la Guyane) que par l'UA (Université des Antilles). Pourtant, près de 5.000 jeunes martiniquais fréquentent le campus de Schoelcher et la CTM (Collectivité Territoriale de Martinique) contribue au budget de l'établissement à hauteur d'1,5 million d'euros.

     La situation est en train de changer ces jours-ci après que les élus du Pôle Martinique ont crié dans le désert depuis deux ans et demi, s'élevant contre le fait que la gouvernance de l'UA n'a jamais respecté l'autonomie des pôles alors que cette dernière est dument prévue dans la loi de création de l'université de 2015. Ce qui a réveillé le politiques martiniquais, toutes tendances confondues, c'est que cette fois, la gouvernance a poussé le bouchon trop loin en s'apprêtant à faire voter une nouvelle répartition budgétaire entre les Pôle Guadeloupe et Martinique qui priverait cette dernière de 7 millions d'euros (à raison de 600.000 euros par an). Répartition imposée au Pôle Martinique sans discussion aucune !

   Sur sa page Facebook, le conseiller exécutif Francis CAROLE, président du PALIMA (Parti pour la Libération e la Martinique), a posté le texte ci-après : 

 

    "Si les difficultés actuelles persistent avec le président de l’Université des Antilles, si l’objectif consiste à asphyxier le pôle Martinique, il faudra en tirer toutes les conclusions politiques qui s’imposeront.

    Ce qui me semble clair, c’est l’impossibilité définitive de continuer à fonctionner dans un tel climat. Ce n’est de l’intérêt de personne. Nous avons souhaité et nous continuons de souhaiter une collaboration intelligente entre les deux pôles. La Guadeloupe et la Martinique y ont objectivement intérêt.

    Si cette collaboration intelligente se révèle impossible, il ne restera plus comme seule solution que le choix de la création d’une université de Martinique.

    Francis CAROLE

    MERCREDI 28 NOVEMBRE 2018"

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