En décidant de mettre Camille Chauvet sur la liste d'EPMN, section de Fort-de-France, au contraire de son alter ego guadeloupéen, Victorin Lurel qui joue l'apaisement dans l'intérêt supérieur des étudiants, Serge Letchimy a voulu lancer un message fort. Ce message peut être résumé de la sorte : "Rien à foutre des agressions répétées de mon "soldat" Camille Chauvet à l'encontre de Mme Corinne Mencé-Caster, présidente de l'Université des Antilles ! Rien à foutre qu'il ait détourné une photo officielle de l'Elysée où Mme Mencé-Caster figurait à côté du Président François Hollande et qu'il ait remplacé la tête de celle-ci par une tête de chien ! Rien à foutre qu'il ait publiquement menacé de "karchériser cette vermine de Mencé-Caster", présidente démocratiquement élue ! Rien à foutre du tombereau de mails injurieux et diffamatoires qu'il déverse sur l'Université et sur tous ceux qui soutiennent, de près ou de loin, l'action de la Présidente de l'Université, tel Raphaël Confiant, doyen de la Faculté des Lettres et Sciences humaines, lui ausi démocratiquement élu par ses pairs ! Rien à foutre des doigts d'honneur que fait Chauvet à l'opposition lors des séances plénières dans l'hémicycle du Conseil régional !"
Rappelons qu'EPMN, dont S. Letchimy est le leader, s'était doté le mois dernier, cela en grandes pompes, d'une "Charte éthique" !
Apparemment, depuis la disparition d'Aimé Césaire, dont le néo-PPM se réclame induement, le parti de l'ancien Réservoir de Trénelle a de sérieux problèmes avec la langue française : "éthique" doit ans doute signifier pour lui "étique". Car, outre l'ignoble Chauvet, figureront d'autres personnes qui trainent de grosses casseroles, d'énomes casseroles même comme Catherine Conconne, récemment mise en examen pour "abus de biens sociaux et banqueroute". Quand Serge Letchimy claironne qu'il s'agit d'une "affaire privée" non seulement il ment comme un arracheur de dents, mais il cherche à couillonner le petit peuple peu au fait du langage juridique. L'affaire est pourtant claire : la société "Vedettes Madinina" dont le compagnon de Mme Conconne était le gérant à l'époque des faits, a accordé un prêt de 15.000 euros au magasin de chausures de celle-ci. Or, "Vedettes Madinina" est en grande partie financée par le Conseil général et donc par des fonds publics !!! Comment S. Letchimy peut-il alors déclarer qu'il s'agit d'une affaire privée alors que c'est grâce à l'argent de nos impôts que "Vedettes Madinina" a pu voler au secours du magasin de chaussures de Mme Conconne ? Somme que ledit magasin n'a d'ailleurs jamais remboursé, ayant fait faillite entre temps !!! Sans compter les 328.000 euros de loyers impayés que doit Mme Conconne pour un deuxième magasin de chaussures sis au Centre Commercial Perrinon, magasin qui lui aussi a fait faillite !
D'autres personnes figurant sur la liste d'EPMN ont ausi de grosses casseroles. Nous les ferons tinter dans les prochains jours...