Les gardes à vue et les mises en examen se succèdent à l'hôtel de police du Lamentin (Martinique) depuis que le SRPJ, secondé par l'OLAF (ou "FBI européen"), a décidé d'accélérer l'enquête sur Fred CELIMENE ex-directeur du CEREGMIA, Kinvi LOGOSSAH, ex-directeur-adjoint et leurs complices. Après que CELIMENE a raté de peu la case prison (Le juge d'instruction avait demandé la détention provisoire mais le procureur de la République ne l'a pas suivie et a demandé le contrôle judiciaire et une caution de 100.000 euros. En définitive, le juge des libertés n'a retenu que le contrôle judiciaire strict), il a donc été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire strict (saisie de son passeport, obligation pour lui de se présenter régulièrement aux autorités et interdiction de rencontrer une quinzaine de protagonistes de l'affaire). Ensuite, ce fut au tour de Pascal SAFFACHE, maître de conférences en géographie et ancien président de l'ex-UAG, d'être mis en examen et placé, lui aussi, sous contrôle judiciaire. Une dame JACQUA, chef d'entreprise, a, elle, été mise en examen, soupçonnée qu'elle st d'avoir aidé le CEREGMIA a obtenir des fonds européens à partir de dossiers déposés à la dernière minute.
La quatrième mise en examen et placée sous contrôle judiciaire est Charlène GRANVORKA, gérante de Pro-Services, société qui aurait été bénéficiaire de marchés irréguliers à l'initiative du CEREGMIA. Doctorante à vie, semble-t-il, de Fred CELIMENE, elle aurait perçu, moyennant PRO-SERVICES, 69.000 euros d'un premier marché et 150.000 euros d'un deuxième. A noter que Charlène GRANVORKA est l'éditrice de la Newsletter du CEREGMIA.
Kinvi LOGOSSAH, lui, sera entendu ce lundi au SRPJ...